J’accompagne les parents qui s’occupent de leurs enfants !
Je vous explique en 3 minutes comment ça se passe !
Ressources autour des bébés
Voici une liste non exhaustive de ressources en lien avec les bébés :
Grossesse et accouchement :
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Guide de la naissance naturelle d’Ina May Gaskin : tout sur l’accouchement physiologique
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Martine Texier, ses livres « L’attente sacrée, Yoga Maternité Naissance » et « Accouchement, naissance, un chemin initiatique », son site
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Julie Bonapace : « Accoucher sans stress » : des trucs et astuces qui aident bien.
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Frédéric Leboyer « L’art du souffle » : magnifique livre sur la respiration pendant l’accouchement.
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Isabelle Brabant : « Une naissance heureuse »
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Récit de mes accouchements à la maternité et à domicile
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« Les + d’accoucher chez moi »article que j’ai écrit
Il y a aussi « Une naissance sans violence » de Frédéric Leboyer, que je n’ai pas lu.
Bébé :
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Isabelle Filliozat : « Au cœur des émotions de l’enfant »
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Aletha Solter : « Mon bébé comprend tout »
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« Récit d’un coucher » article que j’ai écrit
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« Contact, chaleur, portage » article que j’ai écrit
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« Parentalité et besoins des bébés » article que j’ai écrit
Pleurs :
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« Pleurs et colères des enfants et des bébés » (attention, pas ok sur la contention, le reste est précieux)
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« Pour une enfance heureuse » Dr Catherine Guéguen
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Un article que j’ai écrit sur les pleurs
Jeu :
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Lawrence Cohen : « Qui veut jouer avec moi ? »
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Aletha Solter : « Développer le lien parents-enfants par le jeu »
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Patty Wipfler : « A l’écoute des enfants » à télécharger gratuitement ici
Alimentation :
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de la femme enceinte, allaitante ou en qui souhaite être enceinte : article d’Anthony William
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des enfants : article d’Anthony William
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Diversification alimentaire menée par l’enfant, en images et avec lien ici.
La cohérence cardiaque : un rythme de respiration qui apaise petits et grands (conseillée en 55Hz)
La motricité libre, en images et avec lien ici.
Langue des signes : « Signe avec moi » de Nathanaëlle Bouhier-Charles et Monica Companys
Fratrie :
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Catherine Dumonteil Kremer : « La famille s’agrandit »
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Faber et Mazlich « Frères et soeurs sans rivalité »
Parentalité :
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Naomi Aldort : « Eduquer ses enfants, s’éduquer soi-même »
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Faber et Mazlich : « Parents épanouis, enfants épanouis »
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Le magazine PEPS
Hygiène naturelle infantile
J’ai cité deux personnes, qui sont mes enseignants côté monde visible, avec Lulumineuse :
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François Breton, auprès duquel j’ai appris l’Holosynergie (harmoistaion dse lieux)
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Jacob Vladimir Balga, auprès duquel j’ai appris la DEI (Détoxination émotionnelle et informationnelle) et les constellations familiales intégrales et holistiques
Et j’ai oublié cet ouvrage sur le massage des bébés :
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Frédéric Leboyer : « Shantala, un art traditionnel, le massage des bébés »
Si tu t'abonnes option 4 chez Lulumineuse (rien qu'un mois à 22€), tu pourras regarder le replay du direct que j'ai fait au sujet des bébés. www.lulumineuse.com
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- Pourquoi faire de son mieux pour éviter de rentrer dans son personnage (au sens d'Omraam) avec les enfants ?A quels moments entrons-nous dans notre personnage avec eux ?Que faire quand nous sortons de notre personnage pour "réparer" la relation ?Comment progresser pour ne plus se laisser happer par notre personnage au quotidien avec les enfants ?Comment cultiver de bonnes vibrations tout au long de la journée en leur compagnie ?Nous cheminerons ensemble à travers ces questions.J'apporterai des éclaircissements, partagerai des pratiques et des lectures.Je répondrai aux questions des abonnés 4 de Lulumineuse ce jeudi 14 janvier à 20h.Si tu souhaites t'abonner c'est ici :https://www.lesabonnesdelulu.com/blankTu commences et arrêtes quand tu veux !
Unis dans la communication et non dans le positionnement !
Je me suis posée la question : qu’est-ce qui m’aide le plus pour choisir mes « non » de manière juste ?
Ma réponse : avancer dans cette quête avec mon compagnon.
Nous communiquons sur nos paroles, actions, réponses auprès de nos enfants.
Après coup, quand nous en ressentons le besoin, nous nous exprimons nos ressentis positifs et négatifs sur la manière de faire de l’autre et de soi-même. Pour notre premier enfant, puis à l’arrivée du deuxième, nous avions pris l’habitude de le faire chaque soir quand il dormait, dans la co-écoute.
Sur le moment, si nous ne sommes pas d’accord avec le positionnement ou la manière d’être ou de faire avec nos enfants, nous faisons de notre mieux pour nous l’exprimer.
Nos enfants peuvent entendre que nous ne sommes pas forcément d ‘accord et que nous en discutons.
Pas question pour nous de laisser l’autre être injuste.
Pour en revenir au « non », quand je sens que j’ai du mal à faire un choix, je reporte si cela est possible, je dis à mon enfant que je vais en parler avec son papa.
Quand je sens que j’ai dit « non » et que je ne me sens pas vraiment juste, je lui demande d’aller demander l’avis à son papa.
Nous sommes unis dans le but de faire de notre mieux avec nos enfants mais pas dans les réponses que nous apportons, chacun exprime son authenticité, nous ne nous alignons pas sur l’autre « par défaut ».
Bien sûr, le fait d’avoir un fort taux d’affinités et des valeurs très proches rend la tâche plus simple !
Rembobinons !
Modifier nos habitudes n’est pas aisé. Comme pour apprendre parler une nouvelle langue ou à jouer d’un instrument de musique, nous avons besoin d’entrainement, de patience, de persévérance et d’empathie envers nous-même.
Parfois, nous réalisons très rapidement que nous aurions pu faire mieux avec notre enfant.
A ce moment-là, rembobinons !
Stop ! Je rembobine ! Je reprends la dernière scène !
A ce moment, il est possible d’ajouter une touche d’humour en faisant le bruitage et les gestes du rembobinage.
Et hop, nouvelle scène, en mieux !
Rembobiner permet de rester dans une relation de confiance avec notre enfant.
Cela lui montre que nous pouvons réaliser nos erreurs et les rectifier.
Nous sommes son modèle, il pourra lui aussi rembobiner.
Merci !
Je fais le choix de dire « Merci ! » ou de dire ce que je ressens plutôt que de dire « c’est bien ! » qui apporte un jugement moral.
Avec mon bambin, j’ajoute le signe « merci » en langue des signes.
Dire merci, avoir de la gratitude, est bon pour notre bonheur !
Dire merci authentiquement à notre enfant lui apprend à dire merci authentiquement.
Dire merci à notre enfant permet d’installer une relation de confiance.
Le choix de ne pas corriger à l’oral comme à l’écrit
Anaël, 5 ans, nous demande de lui épeler des mots chaque jour.
Pour l’instant il en a mémorisé deux : son prénom et Ami !
J’ai remarqué que ses S et ses 1 ne sont pas tracés correctement.
Je lui ai posé la question « Si je vois des chiffres ou des lettres qui ne sont pas tracés correctement, je te le dis ou non ? »
Sa réponse est très claire : « Non ! »
C’est dans un livre de John Holt « Les apprentissages autonomes » que j’ai lu la première fois cette idée de ne pas corriger les enfants s’ils ne le demandent pas.
Cela m’a paru évident !
Nous avons choisi de ne pas corriger à l’oral notre fils et nous ne le faisons toujours pas !
Ses conjugaisons inventées me font sourire « il faut que tu voises ! »
Irresponsabilité ou confiance illimitée ?
Ses capacités à s’exprimer sont bien avancées et son attrait pour la langue était très précoce.
Nous sommes en totale confiance, à l’usage, il adoptera la conjugaison correcte, tout comme il écrira ses S et ses 1 à l’endroit.
C’est en parlant, écrivant, lisant qu’il apprend la norme écrite et orale.
Avant de dormir, rions ensemble !
A chaque famille, ses habitudes au moment du coucher.
Il y a une croyance qui me parait limitante : pas d’agitation avant de dormir.
Chez nous, aucun problème avec l’agitation avant de dormir.
En ce moment, après manger, les garçons se déshabillent et sautent sur les lits en rigolant.
Quand nous les rejoignions, nous prenons un temps avec un enfant chacun et nous suggérons un jeu de contact pour l’aider à décharger.
Avec notre cadet, 1 an et demi, si nous avons eu dans la journée des moments où nous avons du « l’obliger », nous proposons un jeu avec renversement de pouvoir. Par exemple, il me pousse, je tombe en arrière en feignant l’indignation, s’il rit nous continuons.
Parfois, nous jouons tous les quatre au rodéo.
Si notre ainé a eu un moment difficile avec l’un de nous, alors c’est ce parent qui va jouer avec lui. Les « chamailles » l’aident bien à rire et se décharger de nos possibles moments d’autorité.
Ce moment de jeu, d’excitation , de rire n’est pas systématique, nous suivons les envies et besoins de chacun.
Et après le rire ?
Peut-être, pensez-vous qu’ils ne veulent pas dormir ?
Et bien si !
Après, ils sont ok pour enfiler les pyjamas et se glisser sous la couette.
Parfois, après les rires viennent les pleurs. Et oui ! Si le besoin de décharge n’est pas assouvi par le rire alors ce sont les pleurs qui vont terminer l’œuvre. Après avoir ri, la confiance est forte entre nous, l’enfant est en sécurité, il peut lâcher ses pleurs.
Il n’y a plus qu’à accueillir !
Nuit tranquille garantie !
J’accompagne son envie d’écrire
Anaël, 5 ans et 4 mois, est à la maison avec nous, nous pratiquons le unschooling.
En ce moment, il nous demande fréquemment comment s’écrit tel ou tel mot pour écrire un mot à la voisine, une carte à ses grands-parents ou son cousin, noter quelques mots sur ses dessins ou autres créations, faire une affiche, prendre des notes (cette semaine, il a noté sur un post-it les légumes racines cités sur notre calendrier lunaire avant d’aller au jardin), faire une liste de courses, faire une liste de cadeaux pour son anniversaire…
Écrire est le chemin le plus direct et le plus naturel vers lire.
De mon passé d’instit, surgissent parfois des envies de « l’aider » avec des fiches de lecture PEMF, un cahier de mots, des mots-étiquettes…
Heureusement, tout ceci est assez coûteux en temps et en énergie alors je passe peu à l’action.
Parfois, je lui propose et il a envie alors nous le faisons. Dans ces moments-là, il me demande de jouer à la maîtresse (il a été à l’école environ 3 mois à temps partiel) et ça m’amuse bien !
Je dis heureusement car je doute que ces envies de « l’aider » soit nécessaires, elles pourraient même être nuisibles s’il le fait pour me faire plaisir et devance son envie/besoin d’apprendre.
Mon parti, enfin notre parti, est de répondre à ses questions.
C’est aussi de le laisser se lancer pleinement dans ses projets.
C’est également de lui faire des propositions quand il est à court d’idées.
C’est lui lire les histoires qu’il souhaite, aller chercher des livres à la médiathèque, quand elle est ouverte !
C’est lui mettre à disposition différents matériels : tableau et lettres magnétiques, tampons de lettres et encre…
C’est simplement, l’accompagner avec amour dans le développement de ses apprentissages et avoir toute confiance qu’évoluant dans une famille où nous lisons et écrivons quotidiennement, il apprend sereinement à le faire aussi.
Pas question de lui imposer les minuscules et encore moins la cursive.
Ce matin, il a passé une demi-heure à inventer une écriture en disant qu’il écrivait un livre dans la langue d’Ami (cf Ami, l’enfant des étoiles) !
Tout nu !
Depuis quelques semaines, notre bambin d’un et demi adore être tout nu !
Souvent, il n’a pas envie que nous l’habillions ou bien il retire tous ses habits.
Chez nous, il fait 19 à 20 degrès.
Quelles réponses apportons-nous ?
La plupart du temps, pas de souci, « vis tout nu » !
Quand nous sortons, je prends ses habits dans un sac, nous sortons et une fois dehors, il demande ses habits.
Si je vois qu’il semble avoir froid alors je lui mets des habits en passant par le jeu s’il n’a pas très envie. Il aime les T-shirts avec des dessins d’animaux et les pulls à poches, ça aide !
Pour que cela se passe tranquillement, j’ai dû appuyer sur « chut ! » à l’intérieur de moi quelques fois, et l’aide de mon compagnon pour me rappeler que les enfants ont bien plus chaud que moi !
« Mais il va avoir froid ! »
Et bien non en fait, il va bien.
Nous avons à cœur de ne pas brimer les envies, les goûts, les besoins, les explorations, les découvertes de nos enfants. Tout en trouvant un équilibre pour qu’ils vivent dans un environnement sécurisant et responsabilisant.
De la même manière, nous laissons notre fils ainé libre de ne pas porter de slip, pas de souci.
D’ailleurs les filles, profitez vous de « cette pause » pour vous libérer de votre soutien gorge ?
Aussi, pour la nuit, avez vous essayé de vous libérer de votre pyjama ?
J’avais lu un article sur une étude qui a observé une corrélation entre le niveau de bonheur des gens et leur habitude de dormir tout nu !
Laisser l’enfant concentré
Ce matin, nous recevons un colis.
Mon fils de 5 ans s’empare du carton.
Il prend ses ciseaux, son ruban adhésif, ses crayons.
Il transforme le carton en bateau !
Il nous demande comment écrire « bateau capitaine Anaël ».
Plusieurs fois me vient l’idée de lui proposer de se joindre à nous pour différentes choses.
Et puis non, chut je me tais.
Un enfant peut passer un très long moment concentré sur son jeu ou la réalisation de son projet.
Je me souviens d’un retour de classe en PS : Anaël n’était manifestement pas content. Il m’explique qu’il faisait un dessin quand la maitresse a insisté pour qu’il aille rejoindre les autres pour gouter. Il n’avait pas faim, il était concentré sur son dessin.
A mon sens, l’école « classique » ne permet pas aux enfants de s’investir dans leurs activités, de rester concentrés.
Au contraire, le découpage du temps en multiples petites tranches induit que les enfants perdent leur concentration spontanée.
Et, en effet, les plages sont courtes parce que les enfants ne restent pas concentrés sur des activités subies, peut-être dénuées de sens et peut-être même nuisibles à leur développement quand une notion est abordée trop tôt.
Un des éléments les plus importants pour moi dans notre choix de « unschooling » c’est de donner la possibilité à mes enfants de rester concentrés sur ce qu’ils font.
Ceci est aussi possible dans une école « nouvelle », les plages peuvent être choisies beaucoup plus longues et peuvent être adaptées à chacun.
Proposition : Observe ton enfant, il est concentré, tu as envie de lui parler ou de l’interrompre, appuie sur chut !
S’il est concentré, ça peut attendre, non ?!
Si ton enfant est déjà le zapping, comment vas-tu faire pour lui permettre de se reconnecter à sa concentration spontanée ?
Dézoomer pour contribuer
J’ai grandi avec l’idée que le monde et la vie étaient compris et expliqués par les intellectuels, les scientifiques, les savants.
Je prenais pour vérité toutes les théories enseignées.
Je prenais pour des idiots tout ceux qui croyaient en Dieu, qui cherchaient des réponses dans l’horoscope ou la numérologie.
Quand même, je me suis venue remettre ma chaine de baptême autour de mon cou quand j’ai eu une mauvaise passe à 17 ans, curieux.
Étudiante en sciences physiques, j’adorais le livre « Devenez sorciers, devenez savants ».
Tout de même, le prof de mécanique quantique nous a dit que nous ne faisions qu’apprendre des théories de moins en moins fausses depuis la classe de 2nde (souvenir pour l’atome de Bohr) mais pas vraies pour autant, juste admises ici et maintenant.
Ah oui,c’est pour cela qu’il y a des chercheurs… pour trouver la prochaine bonne théorie !
Je savais ce qui existait et ce qui n’existait pas, ce qui était possible et ce qui ne l’était pas, ce qui était vrai et ce qui était faux, en adéquation avec la science et l’athéisme avec lesquels j’ai grandi.
Ma grand-mère croyait en Dieu et en Jésus, pourtant, il me semble. Elle ne le disait pas trop car on se moquait de sa crédulité.
Et puis, cette première remise en cause : je suis qui moi pour savoir si ce climat se réchauffe ou non à cause de l’activité humaine ?
Quelle prétention après tout ! Et si je ne faisais qu’adhérer à une croyance sociétale ?
Alors ok, c’est parti je m’intéresse aussi à d’autres points de vue.
Ce fut le début du changement.
Le début du dézoomage !
Des rencontres et des livres sur mon chemin (voir mes posts instagram et FB #ceuxquimaident) me permettent d’ôter, par vagues de prise de conscience, mes croyances limitantes et d’envisager un monde bien plus magique, sensés et heureux.
Et c’est ce dézoomage ,aujourd’hui, qui m’a permis de dépasser les premiers jours de morosité de ce confinement. De dépasser les inquiétudes sur les différentes pollutions en cours et à venir, à l’extérieur et à l’intérieur de nos corps.
Je vois ce qui me parait incohérent.
Si je dézoome, je trouve la confiance, la foi, qu’il y a quelque chose de cohérent derrière.
C’est, en premier lieu, grâce à Lulumineuse que j’opère ce changement de point de vue et perçois le changement de paradigme.
Aujourd’hui, je choisis de nourrir la joie, l’amour.
Je choisis de faire tout mon possible pour rayonner l’amour.
Je lâche la peur, je lâche les pensées qui tournent en rond.
Je lâche les hypothèses.
Je me concentre sur la vision du monde auquel j’aspire, régi par l’amour.
J’apprends à m’écouter davantage, je sais que c’est là qu’il y a les véritables ressources pour me guider moi et les miens.
J’ai dans un premier temps relayer les infos sur la méditation mondiale. Tant mieux si cela permet des prises de conscience sur l’astrologie et la force de l’intention.
Je ne mettrai pas mon réveil à 4h45 dimanche 5 avril. Non pas que je ne méditerai pas. Je choisis de le faire dans mon sommeil, avec mon mental débranché.
La Terre n’a pas besoin de mon mental branché sur « la paix dans le monde ». Il a besoin de toute la lumière de mon être, et, en plein sommeil, libérée de mon mental, il me semble que je contribuerai davantage.
J’ai appris auprès de Lulumineuse que ce dont nous avons besoin avant tout pour aller vers un monde plus en paix, c’est de faire le ménage chacun à l’intérieur de nous, et choisir ce que l’on émet.
lulumineuse.com
Depuis que je suis sortie de l’éducation nationale…
J’ai pris une disponibilité de l’Education nationale en juillet 2011 puis j’ai démissionné.
Depuis, j’imagine que peu de mes proches peuvent dire ce que j’ai fait !
Alors j’ai fait quoi pendant presque 9 ans ?!
J’ai rencontré des amis qui vivaient plus en accord avec leur rythme et leurs besoins, plus proches de la nature et plus fraternels.
J’ai rencontré mon compagnon et j’ai eu 2 enfants.
J’ai travaillé pendant une année scolaire avec des enfants placés dans une maison d’enfants à caractère expérimental.
J’ai écrit un projet de tiers lieu éducatif et j’ai posé la première pierre : une école associative en classe unique, qui a duré deux ans.
J’ai travaillé sur moi, je me suis libérée de croyances limitantes, de blessures d’enfance, de peurs et angoisses. J’ai ouvert des portes en moi vers plus de paix, de sérénité, d’harmonie. Je me suis décapée ! Et c’est toujours en cours !
J’ai découvert et adopté de nouvelles pratiques : méditation, cohérence cardiaque, qi gong, yoga, sons curatifs, auto-massage.
J’ai pris en main ma vitalité. Je me suis allégée de douleurs et problèmes chroniques.
J’ai compris la non compatibilité entre le linky, le wifi, le téléphone sans fil, le téléphone portable, la 4G, la 5G, le micro-ondes, les antennes relais…et la santé. J’ai découvert comment atténuer mon exposition avec des pratiques et des objets.
J’ai appris à manger sainement, j’ai commencé à manger des kiwis, des tomates, des choux, des avocats, des asperges, des artichauts, des épices, du piment ! J’ai abandonné les aliments qui m’affaiblissent.
J’ai appris à reconnaître quelques plantes et champignons comestibles.
J’ai lu des livres qui changent la vision de la vie.
J’ai découvert un sens à ma vie, à la vie.
J’ai compris que je ne savais pas grand chose. J’ai réalisé que la vie est bien plus merveilleuse que je ne l’imaginais. J’ai perçu qu’il existe sur Terre et ailleurs des formes de vie que je ne vois pas, mais que je peux sentir.
Je suis devenue maman. J’ai cherché comment répondre au plus juste aux besoins de mes bébés. J’ai découvert tout un monde ignoré : écouter les émotions, accueillir, approuver, jouer, rire, m’éduquer moi-même, aimer inconditionnellement.
Je me suis formée à un outil d’orientation : le CGP pour les jeunes et les adultes, cela me permet d’éclairer un choix scolaire ou professionnel et d’aider au recrutement.
J’ai créé une école, j’ai recruté, j’ai tenté de manager et de former.
J’ai écrit un témoignage de ma vie d’instit dans le public.
J’ai écrit un retour d’expérience sur la création d’école associative, je l’ai partagé lors d’un stage. Il est sur mon disque dur, vous pouvez me le demander.
J’ai animé des ateliers pour des parents, afin de les aider à mieux comprendre leurs enfants, à faire évoluer leurs posture : pensées, paroles, actions, réponses, à se ressourcer et à mieux se comprendre eux-mêmes.
Je me suis formée à un massage « qui décape », à la réflexologie, au drainage lymphatique. J’ai appris les bases d’une thérapie intégrale.
J’ai rencontré des amies aussi extra-terrestres que moi.
Je suis allée rendre visite à mon grand-père à l’EPHAD, la dernière fois je lui ai donné à manger. J’ai dit Adieu à trois de mes grands-parents.
J’ai fait des stages pour développer mon intuition, pour apprendre à méditer, pour savoir harmoniser les lieux.
J’ai appris comment prendre soin de mes énergies et celles de mes proches. J’apprends à éliminer mes pensées inutiles. J’apprends à faire circuler mes émotions. J’apprends à me relier à ma « présence », à mon « maître intérieur ».
J’ai découvert que l’univers existe, que nous sommes tous reliés. J’ai approché l’existence de l’âme et entrevu ce que pourrait être sa nature.
J’ai accouché chez moi, avec mon compagnon, une amie doula et une sage-femme à la fin. J’ai accueilli mon bébé dans ma chambre en toute quiétude. J’ai vécu une grossesse non médicalisée, après avoir vécu deux fausses couches et une infection virale à 4 mois de grossesse.
J’apprends à vivre une relation amoureuse saine et équilibrée.
J’ai cherché ce que j’avais envie d’apporter à ce monde, j’ai trouvé ceci : contribuer à plus d’harmonie dans les familles. J’ai cherché comment réunir tout ce que j’ai appris dans un lieu joyeux, convivial et adapté à tous les âges, j’ai trouvé ceci : un café ludothèque intergénérationnel avec des sirops, des jus, des tisanes, des thés, quelques couverts Medical Medium compatibles, des livres qui changent la vie, des animations pour tous les âges avec ce que j’ai à transmettre.
J’ai entendu parler d’une « écoute de soi-même », me suis dit que cela avait l’air intéressant.
Depuis plusieurs mois, je nettoie mon corps des métaux toxiques, du virus Eptein Barr, du cytomégalovirus, et un autre dont je ne sais plus le nom (merci Dr Lorrain pour la sérologie qui m’a permis d’accorder du crédit aux écrits d’Anthony William), du streptocoque avec une alimentation à base de fruits, légumes, herbes, épices et tisanes et une cure de molécules de signalisation redox.
En 2018 et 2019, j’ai suivi la formation « Esprit de la nature » avec François Breton.
Depuis quelques semaines, je lis et j’écoute tout ce qui est disponible de Lulumineuse, et, ça y est, j’entre dans l’ère magnifique du début de l’écoute de soi !
Cette écoute a déjà très claire au moins deux fois dans le passé : ma rencontre avec mon compagnon, l’installation en Creuse.
J’apprends à réceptionner mes idées et à mettre mes pensées à leurs services.
Je n’ai plus peur ni honte de parler de l’univers, du divin.
J’ai, certes, peu gagné d’argent. J’ai gagné en compétences, en connaissance, en conscience et en ouverture du cœur.
Tout cela a été possible, car, un jour, Mattieu m’a dit quelque chose comme « T’es qui toi pour savoir s’il a raison ou tort ?! » Gratitude. Je pestais devant ma télévision à l’écoute de Claude Allègre qui parlait du climat. La claque nécessaire qui m’a permis d’ouvrir un œil. Le deuxième, je l’ai ouvert chez les copains d’ARDHEIA et le 3ème avec Vincent, Vladimir, Valérie et François !
Au moment de ma démission, j’ai eu l’intuition que je devais retrouver ma liberté pour me préparer à la suite. Avec ce que j’avais perçu du calendrier Maya, j’ai cru que cela serait en 2012.
A présent, en mars 2020, j’observe que le grand nettoyage est commencé et je fais tout mon possible pour me concentrer sur le monde respectueux de la Terre, du vivant, de l’humain que nous allons construire ensuite. Je fais tout mon possible pour prendre soin de moi dans cette période de transition, de quelques années probablement, et accompagner au plus juste mes proches.
Conseils en alimentation avec Anthony William
Je ne suis pas médecin ni naturopathe, bien au contraire !
Je souhaite partager des informations qui me font du bien en matière d’alimentation. Je ne cherche à convaincre personne. A chacun son expérience.
Je cherche à améliorer mon « état général » depuis 2005. J’ai commencé à modifier mon alimentation vers 2008.
J’ai essayé différentes choses avec des résultats plus ou moins bons et même une fois catastrophique avec un régime riche en graisses et sans fruits !!
Nul doute pour moi pour aujourd’hui que mon alimentation a un effet direct sur ma vitalité !
J’ai trouvé la volonté de mettre en œuvre tous les changement recommandés par Anthony William dès décembre 2017. Mon amie Laura m’a conseillé ses livres suite à une infection virale en juin 2017, qui a mis fin à ma grossesse.
La force m’est venue du désir de mener à bien une nouvelle grossesse pour avoir mon deuxième enfant. (Il est né en septembre 2018 🙂 )
La force m’est aussi venue en lisant les livres d’Anthony William car j’ai compris ce qu’il se passait dans mon corps depuis la petite enfance.
Malgré tout le travail effectué sur moi avec des thérapeutes efficaces, physiquement j’avais toujours des soucis. Grâce à ces livres j’ai compris pourquoi !
Je vous partage les conseils d’Anthony William car en cette phase de transition, il est possible que vous trouviez vous aussi en vous la force de modifier votre alimentation pour plus de vitalité et pour soutenir votre système immunitaire.
Lire ces conseils ici c’est un premier pas, lire ses livres et son blog c’est se mettre en action !
Alors voici :
Déjà ne pas nuire !
Stop au blé et autre gluten, au soja, au maïs, aux produits laitiers, à l’huile de colza, aux œufs, au porc, à l’alcool, au sucre blanc et autres aliments raffinés, au vinaigre et au café.
Diminuer les matières grasses (les produits animaux sont très gras), jusqu’à atteindre 15% max de l’assiette.
Ne manger aucune matière grasse avant midi.
Diminuer le sel.
Soutenir le corps :
Boire environ 450ml avant de manger le matin : eau citronnée, jus de concombre ou jus de céleri-branche ou juste de l’eau.
Manger des fruits frais et séchés en abondance.
Manger des légumes crus et cuits en abondance.
Manger quotidiennement ou presque, en cru : ail, oignon, herbes de Provence, gingembre, curcuma.
Manger à chaque repas des feuilles vertes.
Manger du miel brut et des myrtille sauvages.
Ne pas se priver sur les quantités de fruits et légumes. Notamment les patates, patates douces, courges.
Pour les céréales : millet et riz noir.
Pour les graisses : avocat, graines (chanvre, courge…), noix de coco, fruits secs (noix, noisettes, amandes, noix de cajou…) en petite quantité et si possible à partir de 16h.
Nettoyer :
Manger chaque jour au moins 3 de ces aliments pour nettoyer des métaux lourds : des algues (dulse notamment), de la coriandre fraîche ou du persil frais, de la spiruline de très bonne qualité, de la poudre de jus d’orge et des myrtilles sauvages (surgelées ok).
Dans son prochain lire, AW conseille quels aliments manger pour faire un nettoyage en fonction des problèmes.
Dans son premier livre « Medical Medium », il donne une cure sur 28 jours à base de cru.
Dans son livre « Le Foie », il donne une cure de 9 jours pour nettoyer le foie.
Boire :
eau citronnée
tisane froide d’hibiscus
tisane froide d’herbes de Provence
de nombreuses tisanes chaudes dans ses livres : mélisse, ortie, réglisse, trèfle rouge, cynorhodon, pissenlit…
et moins connues : chaga, griffe de chat
Il fait part d’erreurs à la mode à éviter : ingérer du bicarbonate de soude, de l’argile verte, nettoyage de la vésicule biliaire, jeûnes, test Ph de l’urine…
Il conseille des complétements alimentaires, j’ai retenu : vitamine C liposomale, sulfate de zinc, vitamine B12 (voir laquelle sur son site). La vitamine D est à la mode, pour lui, elle a son intérêt mais c’est surtout de zinc que nous manquons.
Je suis très reconnaissante de tout ce que j’apprends à travers ses livres et son blog. Ça me remotive à apprendre l’anglais pour comprendre ses vidéos !
Je sens que mon alimentation me donne de l’énergie, mon corps se nettoie et je me régale à table chaque jour !
Je suis motivée pour jardiner et cuisiner.
Ce que mi donne envie de partager, c’est aussi que ces solutions sont accessibles à tous !
Le seul ingrédient absolument nécessaire c’est la volonté !
Je sais que cela peut paraitre difficile, de ce que je mangeais avant mes 25 ans, il ne reste que les patates et les haricots verts et les quelques prunes et cerises l’été ! Je n’avais aucune idée de comment donner du gout à un repas sans produits animaux. Je ne pouvais imaginer ne plus avoir envie de manger de pain, ni même trouver désagréable du fromage.
Pour ce confinement et la crise économique qui s’en vient, voici un excellent investissement pour l’avenir :
ses 4 livres en français chez Guy Trédaniel Editions !
Je n’ai pas précisé qui il est et comment il sait tout ça, c’est à découvrir dans ses livres !
Dans un premier temps, je n’avais pas acheté le livre, peut-être arrêtée par le titre « Medical Medium », à présent je sais qu’il aurait vraiment été dommage pour moi de ne pas dépasser cet a priori !
Récit d’une hygiène naturelle
Quelques jours avant mon premier accouchement, un ami m’a parlé de l’hygiène naturelle, de la possibilité de se passer des couches en étant à l’écoute du besoin d’élimination de son bébé. Curieuse, je lis le livre « Sans couche, c’est la liberté ». Ça alors, bébé communique son envie de faire pipi et caca dès la naissance ! Impossible pour moi de faire comme si je n’avais rien découvert, je m’y mets ! Oups, j’ai déjà acheté plein de couches lavables et les habits que j’ai ne sont pas adaptés à l’HNI. De plus, bébé nait fin décembre, je ne vais pas le mettre tout nu les premiers mois ! J’en parle à mon compagnon, il est partant. Nous choisissons un bol en plastique pour faire l’affaire.
Pour notre premier bébé, nous avons perçu son besoin de faire pipi jusqu’à ce qu’il se mette debout et de faire caca jusqu’à ses premiers pas.
A l’arrivée de notre deuxième bébé, nous avons anticipé et avons demandé en cadeaux de naissance des jambières, des mini couches HNI avec deux élastiques, des langes, des t-shirt longs plutôt que des bodys, un mini-pot avec deux tours de pot (site ecopitchoun).
Dès sa naissance, c’est parti, je suis totalement à l’écoute de mon bébé, pour une partie, c’est dans le pot pour l’autre dans les langes. Je me prends au jeu, j’écris pendant quelques jours ce que j’observe à quel moment fait-il pipi et caca par rapport aux tétées, à son sommeil et au portage. Et ça marche, des habitudes se dessinent ! Il est né en septembre, cela facilité les premiers mois, il n’a pas besoin de nombreuses épaisseurs. Plus vite les tissus sont retirés, plus j’ai de chance de lui proposer le pot au bon moment et moins je me lasse.
La nuit, quand il se réveille pour téter, je lui retire sa couche, c’est plus simple avec un pyjama 2 pièces et j’installe le pot sous lui pendant la tétée. Il passe de nombreuses nuits sans salir sa couche. La journée, en plus des moments clés, j’observe ses petits signes. Je ne « gagne » pas à tous les coups, mais ça marche bien. Tout le monde s’y met dans la famille, papa, grand-frère et mamie apprennent à communiquer avec lui sur son élimination.
Vers 11 mois, nous ajoutons le 3 signes de la langue des signes : pipi, caca et pot. Il apprend vite à signer « caca » et l’utilise pour les deux besoins. Nous lui mettons le pot à disposition. A 12 mois il marche et commence à aller sur le pot. Il ajoute un son, très clair, au signe.
A présent, il a 18 mois, le pot est à disposition, il y fait ses besoins, disons 9 fois sur 10, dans la journée et sa couche de sieste ou de nuit n’est mouillée que si nous tardons trop à lui retirer son pyjama. Il va aussi sur les toilettes avec le réducteur.
Ce n’est pas une performance, c’est juste de l’écoute.
C’est du respect pour lui, il communique avec nous sur son besoin d’élimination, pourquoi le laisserions-nous dans des couches sales ?
Notre bébé n’est pas particulièrement doué, il se développe juste naturellement.
Nous ne sommes pas spécialement « connectés », nous sommes à l’écoute de notre bébé et nous lui permettons de s’exprimer et d’être compris. Nous ne coupons pas cette possibilité qu’il a.
Avec notre premier, nous n’étions pas aussi équipés. Surtout, nous n’avions pas présenté le pot quand il s’est mis à refuser que nous le tenions pour faire caca vers 11 mois. Nous l’avons laissé faire ses besoins dans sa couche même si nous voyions qu’il le faisait. Nous avons rompu cette communication.
Également, il était gardé quelques heures par semaine et il est rare de trouver une personne prête à jouer le jeu de l’HNI.
Pour notre deuxième, nous travaillons chacun notre tour avec son papa et, s’il est gardé, c’est par ses grands-parents qui savent communiquer avec lui.
Choisir de travailler autrement pour être avec ses enfants, c’est un choix, dont je parlerai dans d’autres posts.
Maintenant que tu as lu ceci, seras-tu de ceux qui s’intéressent aux besoins de bébé et vont se renseigner et tenter l’aventure ?!Témoignage d’une maman
Ariane a participé à un cycle d’ateliers parents que j’ai animé à Crest avec l’association Coop’cinelle, sur une période de 10 mois.
Avant ces ateliers, j’avais déjà conscience de l’importance d’être à l’écoute des besoins de mon enfant ; c’était plus difficile d’être dans la douceur avec moi-même quand je ne parvenais pas a être celle que je voulais. J’étais souvent frustrée.
Je n’avais pas vraiment le goût de jouer avec ma fille, je voulais surtout lui donner de la matière à « progresser » dans ses apprentissages.
Ce qui m’a donné envie de venir à tes ateliers, c’est toi 🙂 Et notamment quand je te vois faire avec tes propres enfants, avec une grande douceur alliée à une juste fermeté, ça m’inspire !
Ce qui a changé dans ma relation avec mes enfants et dans ma posture de parent depuis, c’est : plus de lâcher prise ! Le fait de partager avec d’autres parents m’a aussi amenée a relativiser les difficultés que j’avais. Plus que de chercher à développer l’intellect de mes enfants, je vois davantage se développer leur personnalité, et ce avec un grand bonheur.
Ce qui m’a été le plus utile, c’est le temps de jeu libre ! Même si je le mets peu en place, je prends davantage de plaisir à jouer avec mes enfants, en les laissant mener la danse.
Le jeu spontané aussi, rire ensemble au lieu de cristalliser une frustration (chez moi) qui pourrait virer a énervement. Ça met de la légèreté dans le quotidien.
J’ai apprécié toutes les connaissances que tu apportes, les pistes bibliographiques, ton écoute, ton partage d’expérience.
Récit de mes accouchements
J’ai accouché de mon deuxième enfant à la maison, le 4 septembre 2018. J’ai accouché dans ma chambre, avec mon compagnon, mon amie Cécile et dans le dernier moment avec la sage-femme. J’ai accouché dans ma bulle, avec mes habits, avec la fenêtre et les volets fermés, il faisait chaud, j’ai vu les trois personnes que j’avais choisies, rien qu’elles trois. J’étais à presque une heure des urgences de Valence et à plus d’une heure de la maternité de Montélimar où j’ai été inscrite en cas de « problème ».
Un « problème », je savais que cela pouvait arriver, pour mon premier accouchement, il y en a eu un. Mes analyses de sang des derniers mois de grossesse montraient une baisse significative des plaquettes sanguines. Les sage-femmes m’avaient prévenue : j’aurai une prise de sang au début du travail le jour J pour mesurer mes plaquettes. J’ai perdu les eaux à minuit, les contractions ont commencé. A 10h du matin, col peu dilaté, prise de sang. A 13h, la sage-femme est claire, je dois aller immédiatement à la maternité en passant par le service d’urgences car mes plaquettes sont à 35 000. Elle ne viendra pas avec moi, le travail n’est pas assez avancé. Pire regard noir de ma vie. Finie ma chambre, mes affaires, bonjour le monitoring et les antibios. Contrôle du taux de plaquettes, à 17h j’en ai 130 000 ! Impossible un tel écart, d’où vient le problème ? Inutile de réfléchir, c’est à la maternité que je suis, c’est là que j’accouche, salle froide, bleue avec du matériel médical. Nous avons apporté notre poste CD, nous écoutons Baghvati. Camille, la sage-femme le sait, nous voulons un accouchement physiologique. Elle comprend, elle ne sait pas quoi faire, elle nous laisse tranquilles. 18h, col peu dilaté, j’appelle Vladimir mon thérapeute, il explique à mon compagnon où et comment masser les points réflexes qui stimulent le travail au niveau de la cheville. Ça y est, ça démarre. J’ai mal, très mal, si mal en bas du dos, j’appelle au secours, cela fait 24h que la poche des eaux est ouverte. La douleur dans le dos est insupportable, 2ème nuit blanche, notre sage-femme n’est pas là, il fait froid. J’abdique, ça sera avec péridurale. Je passe l’épisode avec l’anesthésiste dénoncé par la suite auprès de l’hôpital. La péridurale fonctionne, je n’ai plus cette douleur insoutenable dans le dos à chaque contraction, j’ai une sciatique en continu, elle aussi hyper douloureuse. Le jour va bientôt se lever, 19 décembre 2014. Ça y est je suis à dilatation complète. Ouf je sens quand même un peu le bébé, il est descendu. Je m’appuie sur le papa, bébé arrive, il est là, c’est un garçon, Anaël, « Dieu a répondu ». Merveilleux, il va bien.
Le temps passe, je savoure sa présence, j’oublie, presque, l’accouchement. Reste une déception.
Un peu plus de 2 ans après, je suis enceinte. Cette fois-ci, j’accoucherai à la maison avec notre sage-femme. Cette-fois-ci je vais mieux me préparer. Cette fois-ci… Cette fois-ci… Il y aura bien un accouchement mais pas de bébé, à peine 4 mois de grossesse, une agression verbale au travail, des contractions, des douleurs énormes, une infection de l’utérus, un accouchement à la maternité… le bébé allait bien. 17 juin 2017. A ce moment-là, m’est venue et m’est restée, une force incroyable, une certitude implacable, la prochaine fois j’accoucherai à la maison d’un bébé en pleine forme. A ce stade de la grossesse, nous voulions l’appeler Joachim, « Dieu met debout », c’est moi qui me suis levée.
Nouvelle grossesse, 5 mois plus tard, la certitude est toujours là, j’accoucherai à la maison, le bébé va bien. Une sage-femme est d’accord pour nous accompagner, elle habite à plus d’une heure, nous nous rencontrons 4 ou 5 fois, aucun examen intrusif, elle est en confiance, moi aussi. Je prends soin de ma santé, merci Laura pour la découverte d’Anthony William. Yoga chaque jour. Méditation guidée de François Breton chaque jour. Dans le 4ème mois de grossesse, je vois bébé en rêve, il me montre ses testicules, c’est clair. Pourtant une ostéo, à qui je n’ai rien demandé et qui s’affiche « medium », me dit que c’est une fille, j’y crois, suspens. Nous choisissons de nous faire accompagner par Cécile et nous lui demandons de venir pour l’accouchement. Les médecins sont inquiets que la grossesse n’aille pas au bout car ma thyroïde est faible, la tsh est élevée en tous cas. J’aurais pu me contenter de la confiance de la sage-femme. Bébé arrive, pile à terme. A 19h, je remarque que les contractions sont régulières et espacées de 10 minutes. Nous couchons notre fils et nous savons que nous ne dormirons pas cette nuit. 2h du matin toujours 10 minutes d’écart entre les contractions, c’est pratique, nous avons le temps de nous assoupir. Quand même, ça commence à faire long, la peur que cela soit aussi lent que pour le premier s’installe, je ne veux pas aller à la maternité. Nous appelons Cécile, elle joue du tambour, le mental se calme, je passe de l’autre côté. Là, où le mental est occupé à divaguer, il s’imagine préparer des frites ou se demande si mon oncle a un briquet, là où les cris des animaux de la jungle peuvent surgir, où la lionne se réveille et s’impose. Tout s’accélère. Mon chéri appuie sur le bas de mon dos, ouf c’est tolérable. Je cherche des positions. Je leur dis que c’est sans doute à ce moment là que je leur demande de m’achever puis à ce moment là que je jure « plus jamais ça ». Je demande que l’on appelle la sage-femme. Elle ne répond pas, je ne le sais pas. Je crie, je mugis, je me lâche. Je sens que le plus gros de la tempête est passé. A présent, mon corps pousse. La sage-femme arrive, j’ai les yeux fermés. Elle me demande où j’en suis, je ne réponds pas, je ne suis plus de ce côté-là. Elle regarde, c’est bon, c’est bien ça, bébé arrive. Elle me dit de me mettre debout plutôt que sur les genoux. Je suis debout, je m’appuie sur papa, il pleure. Je me trouve trop petite, le temps de me plier, j’arrive vite au sol et bébé ne sort pas. Puis la poche des eaux s’ouvre enfin, je sens que ça permet tout, contraction d’après la tête, celle d’après bébé. 10h. La sage-femme le passe au papa, je le vois, il est beau, tout va bien, il est grand, il est mince, il a des testicules. Elisée, « Dieu vient en aide ». Merci. Merci à vous trois qui m’avez accompagnée.
Calme, silence, douceur, quiétude. Tranquilles chez nous. Mes habits, mes draps, ma douche, mon lit. Mon bébé, vivant. Beau, magnifique.
12h, le grand frère vient découvrir son petit frère. Nous faisons la sieste tous les quatre, dans notre grand lit.
Récit d’un coucher
Il est l’heure d’aller au lit. Je montre le signe du dodo (en langage des signes) à mon fils, âgé d’un an et deux mois. Il me sourit, il fait également le signe. Je lui demande de venir vers moi. Il se dirige vers ses jeux. « Tu as encore envie de jouer. Tu continueras de jouer demain, maintenant c’est le moment d’aller au lit, viens !». Il vient et veut vite repartir. Je suis assise au sol, je lui montre la chambre, et, tout en douceur, ne le laisse pas retourner jouer. Il n’est pas content, j’accueille complètement et lui montre calmement la chambre, j’ai le temps. Il exprime encore un peu son mécontentement puis va dans la chambre. Je le suis, je ferme la porte, à nouveau il n’est pas content. Je le déshabille, il se laisse faire. Il est joyeux, je le câline, nous jouons, nous rigolons ensemble. Je lui mets sa couche, il veut bien car il a un petit jouet dans ses mains. Je lui montre le pyjama, il ne veut pas que je lui mette. Je joue avec le pyjama, je fais semblant de le mettre, il rit, je continue. J’ai le temps. Il accepte le pyjama. Un gros câlin, « c’est le moment de dormir mon bébé, je te pose dans ton lit ». Il veut sortir, je m’interpose en douceur, « tu restes dans ton lit maintenant ». Il s’allonge, il gigote, il grogne, il ne veut pas lâcher ma main. Je la retire, je la pose sur son dos, je commence à respirer avec le rythme de la cohérence cardiaque. D’autres soirs, il s’endort tranquillement dans ces mêmes conditions. Pourtant, à nouveau, il gigote, il n’est pas tranquille, il ne veut pas lâcher ma main. Je m’éloigne un peu, il se relève. « Tu peux t’endormir tranquille, je vais revenir passer la nuit à côté de toi, comme chaque nuit. » (cododo) « Tu n’as pas envie que je parte, je comprends, je suis partie plusieurs heures aujourd’hui. » Je sens qu’il a besoin de se décharger de ses émotions de la journée. Je pourrais rester à côté de lui et attendre, peut-être une heure que son sommeil l’emporte sur son besoin de s’exprimer. Et probablement, je serais déçue de n’avoir rien fait d’autre de ma soirée et, probablement, il se réveillerait dans la nuit, avec toujours, son besoin de décharger. Je pourrais le laisser pleurer seul dans son lit, non, bien sûr je ne pourrais pas, je ne laisserai pas mon enfant seul avec ses pleurs, dans l’insécurité. Son papa arrive, parfait ! Je souhaite une bonne nuit à mon bébé puis vais rejoindre mon grand garçon pour l’accompagner dans le sommeil, après un gros câlin, peut-être le partage de notre moment préféré de la journée et une histoire inventée par nous deux, ensemble nous allons écouter une méditation de François Breton. Je m’éloigne, bébé pleure. Son papa est là, il accueille complètement « tu voudrais rester avec maman, tu peux pleurer, je suis là, je t’écoute. » Je l’entends pleurer, je sais qu’il est en sécurité affective avec son papa, il peut exprimer son chagrin de m’avoir vue partir deux fois aujourd’hui, il va dormir paisiblement ensuite. Merci papa.
Apprendre à lire
Cet article est une invitation à se poser des questions, il est fort synthétique. Si votre curiosité est touchée, vous pouvez lire des développements de Bernard Collot ou J-Perre Lepri par exemple.
Un sujet trop souvent réduit aux deux méthodes syllabique et globale. Certains ont pensé à adopter un mixte des deux : la méthode mixte. Une autre possibilité, qui est celle que je choisis, est aucune des deux, pas de méthode mais une organisation favorable et un accompagnement adéquat.
Pourquoi ?
Apprendre à lire est un acte visuel et non auditif.
Lire ce n’est pas déchiffrer, c’est comprendre le sens.
Notre langue n’est pas phonétique.
Les deux méthodes citées ne sont pas des méthodes d’apprentissage mais d’enseignement.
Apprendre à lire se fait de manière naturelle, ou autonome, à partir du moment où l’enfant évolue dans des lieux où d’autres lisent et écrivent pour de vrai.
Découper l’apprentissage des sons du plus simple au plus compliqué en moult étapes et lire des mots ou textes sans contexte sort l’activité de lecture de sa réalité et en crée une autre fastidieuse.
Lire est indissociable d’écrire.Je choisis de permettre aux enfants d’évoluer dans un espace où l’écriture et la lecture sont présents, de vivre en multi-âge, de ne rien édulcorer parce que certains ne savent pas lire, de leur lire des histoires, d’afficher différents vrais écrits au mur, de créer des situations où l’on a besoin de lire et écrire, de leur laisser l’accès libre à la bibliothèque y compris les BD, d’utiliser pour tous les mêmes outils écrits liés à l’organisation de la réunion, des métiers, des tableaux de bord….
Je choisis d’accompagner leur apprentissage : je favorise un climat de confiance entre eux et moi et entre eux pour que celui qui souhaite apprendre puisse poser des questions, je réponds aux questions des enfants sans leur faire déchiffrer ce qu’ils me demandent de lire, j’écris ce qu’il me demandent d’écrire, je ne leur impose pas des temps d’apprentissage de la lecture, je ne les oblige pas à lire à haute-voix.Avec ceci, il est encore possible que des enfants n’entrent pas dans la lecture. Je vois quatre raisons : – l’enfant n’est pas en confiance avec moi et n’ose pas me poser des questions,
– l’enfant sent les attentes ou la pression de ses parents pour qu’il sache lire « dans les temps »,
– l’enfant n’est pas dans le plaisir d’apprendre à lire car une méthode a été utilisée pour lui enseigner la lecture au préalable et il n’a pas déconstruit cette croyance que lire est compliqué et fastidieux ou perd une grande énergie à déchiffrer phonétiquement toutes les lettres deux par deux,
– l’enfant a peur d’apprendre au sens décrit par Serge Boimare dans « L’enfant et la peur d’apprendre » car il a des charges émotionnelles à libérer.Dans les trois premiers cas patience et confiance de la part de tous les adultes qui éduquent l’enfant apportent la solution. Pour le quatrième, en plus de ces deux qualités un accompagnement psycho-pédagogique pourra aider, là aussi comme décrit par Serge Boimare.
Une conférence éclairante
Brigitte Guimbal
J’ai eu la joie d’assister ce dimanche à Saillans à la conférence de Brigitte Guimbal du magazine PEPS. Voici ce que j’en ai retenu. Ceci écrit avec mon filtre et ne reprenant pas ses mots directement.
L’enfant a besoin d’évacuer ses émotions (chagrin, colère, frustration, peur).
Pour cela, il a besoin d’être écouté par un adulte, avec empathie, sans intervention, sans jugement, sans intellectualisation, juste permettre que ça sorte en se sentant en sécurité, avec un contact au moins visuel, et jusqu’au bout des pleurs, des cris.
Pour écouter des pleurs, prendre l’enfant dans ses bras ou rester à côté prêt à le faire.
Pour écouter la colère, laissez taper l’enfant dans vos mains ou dans un coussin que vous tenez, laissez-le exprimer des cris, des paroles « agressives ».
Pour écouter la frustration d’un enfant, écoutez-le, reconnaissez sa frustration, ne cédez pas pour qu’il puisse aller au bout de l’émotion.
Pour permettre à un enfant d’accéder à la décharge, le jeu est une bonne porte d’entrée (voir le livre « Développer le lien parent-enfant par le jeu » d’A. Solter).
Un enfant qui bloque ses émotions dépense de l’énergie pour les retenir et construit des mécanismes de contrôle et des stratégies de survie.
Quand un événement vient réveiller une blessure dont l’émotion n’a pas été évacuée, le mécanisme de contrôle peut lâcher et les émotions se déverser, et alors paraitre démesurées face à la situation présente.
Quand le trop-plein d’émotions refoulées est important l’enfant est perturbé dans son développement. S’il peut lâcher ses émotions en étant écouté, il retrouve ses capacités.
L’enfant qui n’est pas écouté avec empathie dans ses émotions perd sa capacité d’empathie.
Un enfant laissé seul quand il exprime une émotion se sent abandonné, perd confiance en ses ressentis et en l’adulte.
Dès la naissance, le bébé a besoin de pleurer sans être empêché de le faire et sans être abandonné à ses pleurs.
Un enfant qui décharge ses émotions au fur et à mesure est joyeux et peut mettre en attente des émotions jusqu’à ce qu’une personne soit disponible pour l’écouter.
L’enfant ne pleure pas car il est fatigué, il pleure car, fatigué, il n’a plus assez d’énergie pour retenir ses émotions refoulées.
Un enfant qui a pris l’habitude de refouler va décharger longuement et fréquemment quand il va commencer à être écouter, pour rattraper le retard. L’aide d’un professionnel peut être nécessaire si les mécanismes et les stratégies sont bien inscrites.
L’enfant ne fait pas de caprices ou n’agit pas sciemment pour embêter l’adulte, il réagit en fonctions de ses blessures, mécanismes de contrôle et stratégies. Il montre un besoin de décharger ses émotions.
Un adulte a besoin d’évacuer ses émotions refoulées pour pouvoir écouter sereinement celle des enfants.
Accompagner la colère des enfants
Quand notre enfant entre dans une colère, nous pouvons :
– nous concentrer sur notre amour pour lui,
– nous rappeler que ce qui vient de lancer la colère est un prétexte pour qu’elle puisse sortir et que cela va lui faire du bien,
– le mettre dans un espace où il ne peut ni se faire mal, ni faire mal à un autre, ni abimer du matériel,
– rester dans la même pièce que lui pour qu’il puisse au minimum nous voir,
– rester très proche de lui s’il risque de se faire mal, s’il est très jeune, si nous en ressentons le besoin,
– l’entourer de nos bras si cela nous semble adapté en lui laissant la possibilité de bouger,
– lui dire quelques mots pour lui exprimer qu’il peut se décharger de sa colère, que nous sommes là, que nous l’aimons,
– s’il nous tape, lui tendre nos mains pour qu’il frappe dedans, si ceci est insupportable : prendre un coussin dans nos mains,
– bien respirer, rester dans l’accueil tant que nous pouvons,
– trouver un relais si nous ne tenons plus, en l’absence de relais lui exprimer que nous ne pouvons plus accueillir son émotion et que nous choisissons de le distraire, ou de nous éloigner un peu tout en restant en contact visuel,
– trouver une écoute empathique pour nous permettre de lâcher nos propres émotions, ce qui augmentera notre capacité d’accueil et travailler sur nos blessures.
Il y a des choses que nous pouvons être tentés de faire qui ne respectent pas l’écoute de son émotion. Si nous les faisons, soyons conscients que cela implique que l’émotion n’est plus accueillie.
– le distraire en parlant, en jouant, en chantant, en le chatouillant, en lui proposant à manger…
– lui poser des questions,
– lui demander de faire un choix,
– lui donner un doudou.
Dans tous les cas, évitons les paroles blessantes, humiliantes, les jugements, le chantage, la comparaison, la menace.
Source : les livres d’Aletha Solter et « A l’écoute des enfants » de Patty Wipfler en téléchargement ici.
Chaleur, contact, portage
Le bébé qui vient de naitre a besoin d’être en contact avec ses parents.
Il vient de passer 9 mois dans le ventre de maman, il a besoin d’un temps de transition.
Ecoutez-vous et portez-le en écharpe ou dans un T-shirt peau à peau autant que vous le souhaitez au cours de la journée.
Ecoutez-vous et gardez-le sur votre ventre ou contre vous la nuit*.
Les « récipients » à bébé ne servent que ceux qui les vendent. Nul besoin de berceau, landau, poussette, transat et cosy (en dehors de la voiture bien sûr), sauf en cas de douleurs de dos ou autres douleurs et pathologies des parents.
De même, si vous aviez préparé une chambre pour bébé et que vous écoutez vraiment ses besoins, cette pièce peut vous servir à autre chose pendant plusieurs mois, c’est auprès de ses parents qu’il a besoin de dormir. Et par la suite, peut-être pourra-t-il rejoindre la chambre de son ainé.
Au fil des semaines, en journée, bébé pourra être posé de plus en plus sur un tapis d’éveil (article sur la motricité libre à venir, vous pouvez déja taper motricité libre et Emmi Pikler dans un moteur de recherche).
Il y a de fortes chances que vous trouviez des personnes de votre entourage pour vous parler des mauvaises habitudes que vous donnez à votre enfant, voyez une belle occasion de travailler sur le lâcher-prise et pour abandonner vos allégeances. De plus, préservez votre intimité familiale, c’est vous qui choisissez où et comment dort votre bébé.
Le seul point de vigilance que j’émets quant au portage concerne l’écoute des pleurs. Le portage ne doit pas être une solution pour stopper les pleurs de bébé. Si vous répondez à ses pleurs par le portage et la ballade et que bébé se réveille dès que vous vous arrêtez ou s’il ne s’endort plus que dans ces conditions, c’est qu’il a probablement besoin que vous écoutiez ses pleurs (voir l’article sur les pleurs).
Si vous sentez qu’il a besoin de pleurer mais avez des obligations immédiates, que vous choisissez de le porter, pas de souci, gardez juste en tête que son besoin de pleurer est reporté.
*Évidemment, sans avoir consommé aucune drogue, médicament et alcool compris.
Pourquoi et comment j’accueille les pleurs de bébé
Pourquoi ?
- C’est sa manière de s’exprimer, de faire sortir ses émotions.
- Après avoir pleuré, mon bébé est apaisé.
- Il évacue ainsi ce qui le stresse au quotidien et l’a stressé dans le passé, je ne sais pas quoi mais j’accueille. En même temps, je veille à ce qu’il vive dans un environnement le moins stressant possible.
- Plus d’infos sur ce mécanisme d’évacuation dans le livre « Pleurs et colères des enfants et des bébés » d’Aletha Solter.
Quand ?
- Quand ses besoins de base (tétées, rot, pipi/caca, chaleur et contact) sont assouvis et qu’il s’agite, met ses doigts à la bouche.
Comment ?
- Je le prends dans mes bras ou le mets sur mes genoux,
- je le regarde,
- je touche ses mains et/ou son visage,
- je lui dis qu’il peut pleurer, que je l’écoute,
- je dis quelques mots qui rassurent : je suis là pour toi, tu es en sécurité, je t’aime puis je me tais la plupart du temps d’écoute,
- j’écoute ses pleurs jusqu’à ce qu’il s’endorme ou soit apaisé.
Remarques et conseils
- Si les pleurs sont entendus au fur et à mesure, cela ne dure pas longtemps, s’ils ne le sont pas cela peut durer 2h.
- Si les pleurs sont entendus en journée, vous éviterez une grosse décharge le soir ou la nuit.
- Il est d’autant plus facile d’écouter sereinement les pleurs de son enfant si nous avons la compréhension de ce mécanisme physiologique et nécessaire d’évacuation et si nous sommes nous-mêmes « à jour » de notre besoin d’évacuation (des pleurs non évacués ou non écoutés de notre enfance notamment). S’il vous est difficile d’écouter les pleurs de votre enfant, voyez une belle occasion de commencer un thérapie ou au minimum de trouver une oreille expérimentée en écoute empathique.
- Attention ! L’allaitement à la demande (que je pratique) et une mauvaise compréhension de ce besoin d’évacuation mènent à un sur-allaitement dans les moments où bébé a besoin de pleurer et non de téter (voir l’article sur l’allaitement à la demande).
- Attention ! Le portage en écharpe (que je pratique) et une mauvaise compréhension de ce besoin d’évacuation mènent à porter le bébé pour qu’il s’endorme quand il a besoin de pleurer (voir l’article sur le portage).
- La tétine et le doudou sont des interrupteurs qui permettent d’empêcher l’évacuation des pleurs et nuisent au développement de la vie émotionnelle du bébé.
- Bébé cesse de sucer son pouce, de mordiller ses doigts dès qu’il est écouté.
Accouchement à domicile
J'accouche chez moi
J’ai accouché chez moi en septembre 2018, voici ici mes motivations et satisfactions :
- Je vis tout l’accouchement avec les mêmes personnes, que j’ai choisies, avec qui j’ai préparé l’accouchement, avec lesquelles j’ai un lien affectif : mon compagnon, une amie doula, une sage-femme.
- Mon intimité est préservée tout du long, je suis dans ma bulle.
- Je fais tout le bruit dont j’ai besoin.
- J’accouche à mon rythme, sans la pression d’un protocole, je n’ai pas besoin de faire de la voiture et des formalités administratives.
- Je choisis la pièce où j’accouche, je choisis la chaleur et la luminosité.
- Aucun geste intrusif n’est fait sur moi pendant l’accouchement, pas de prise de sang, de cathéter, de monitoring, d’examen du col…
- Je reçois quelques conseils justes, brefs, précis, je choisis mes positions, personne ne me dit quand et comment pousser.
- Aucun geste intrusif n’est fait sur mon bébé, son papa le pose sur mon ventre, il n’est pas nettoyé, ausculté…
- Je me sens en sécurité avec la sage-femme qui veille au bon déroulé et accomplit les gestes pour le bébé et moi quand c’est le bon moment pour nous. Je sais qu’une cas d’urgence, elle aurait fait les bons gestes et les bons choix.
- Je ne suis pas tentée par la péridurale, je vis l’accouchement physiologiquement comme une évidence.
- Après l’accouchement, ma bulle est toujours préservée et mon ainé nous rejoint.
- Je mange et bois ce que je souhaite.
J’ai connu en 2014 un accouchement à la maternité. Je savoure aujourd’hui le bonheur d’avoir accouché chez moi.
Toutefois, je reconnais complétement l’importance et le savoir-faire des maternités pour les cas difficiles, pathologiques.
Je fais simplement le vœu que les femmes soient davantage conscientes de leur pouvoir, de leur autonomie, de leur capacité à accoucher. Nous ne sommes pas accouchées, nous accouchons.
Sincère et grand merci à toutes les sage-femmes et doulas qui accompagnent les naissances à domicile.
Je conseille la lecture du livre d‘Ina May Gaskin « Le guide de la naissance naturelle ».
Le sommeil
Bonne nuit !
Commençons par les conditions matérielles pour un bon sommeil, des petits, comme des grands. D’ailleurs des grands bien reposés sont tellement mieux disposés à accompagner les petits.
D’abord ne pas nuire.
Il ne s’agit pas de tomber dans la parano mais d’offrir à nos enfants (et à nous mêmes) des conditions « saines » de sommeil.
Si vous vous munissez de « volonté » et « simplicité », voici quelques pistes :
Éviter les pollutions électromagnétiques :
- Éteindre de wifi dans la maison, encore mieux ne jamais l’allumer.
- Éteindre de DECT (téléphone sans fil) dans la maison, encore mieux ne pas en avoir sans technologie « full eco », il s’agit de la plus grande nuisance électromagnétique de la maison.
- Apporter le radio-réveil à la déchetterie.
- Placer la tête de lit à plus d’un mètre de toute prise électrique, même si rien n’est branché dessus.
- Pas d’écran dans la chambre.
- Si construction ou rénovation, penser câble blindé, bio-rupteur.
et aériennes :
- Avoir un matelas et un oreiller en matière naturelle (laine, latex 100% naturel, coco…).
- Avoir des meubles sans colle, non émissifs de COV.
- S’abstenir de tous produits chimiques et encens, bougies, huiles essentielles (he de lavande et de tea tree = perturbateurs endocriniens), même et surtout ceux qui sentent bons.
- Avoir des fenêtres sans COV, surtout pas de PVC mais alu ou bois de qualité.
- Éviter la présence de plastiques, autres que les numéros 2,4 et 5, qui contiennent des perturbateurs endocriniens.
- Aérer chaque jour.
Ça fait déjà un bon ménage à faire !
Dans l’idéal la chambre est très sobre.
Le feng shui ajoute quelques recommandations comme d'éviter la tête à l’ouest (personne n’aime y être !), pas de miroir qui reflète le lit, pas de lit dans un passage d’air entre portes et/ou fenêtres, pas de couleur yang comme le rouge, l'orange, le jaune.
Pour continuer sur les conditions d’un bon sommeil, quelle journée a passé votre enfant ?
A-t-il reçu suffisamment d’amour que ce soit sous forme de câlins, de bisous, de mots doux, de massages, de moments de complicité (un temps de jeu par exemple) ?
S’est-il suffisamment dépensé physiquement ? A-t-il pu jouer librement dehors ? au contact de la nature ?
A-t-il pu exprimer ses sentiments, ses émotions ?
A-t-il eu des occasions de vivre ce qui le nourrit, l’intéresse en ce moment ? que ce soit jouer avec d ‘autres, peindre, construire… ?
Jouer et rire avec nos enfants
Développer le lien parents-enfants par le jeu
L’enfant évacue ses émotions refoulées, entre autres, par le rire.
Rire avec les enfants est aussi un chemin de guérison et d’évolution pour les adultes.
Avoir en tête les différents jeux qui aident l’enfant à évacuer nous permet de repérer « des perches » qu’ils nous tendent et si nous sommes dans des conditions favorables à les saisir pour le bien-être de chacun.
Ainsi, par exemple, l’enfant qui monte sur la table pendant le repas alors qu’il sait que c’est un comportement indésirable est en train de créer une occasion de se décharger d’une situation difficile qu’il a vécue (le parent ignore laquelle, ce n’est pas grave). Le parent conscient de cela peut alors mimer un refus exagéré « oh non ! pas sur la table pendant le repas ! », attraper (avec douceur) le bambin et le remettre sur sa chaise, s’il rit et recommence, c’est gagné !
Je vous invite à lire le livre « Développer le lien parent-enfant par le jeu » d’Aletha Solter.
Voici un résumé des différents jeux abordés dans ce livre:
Jeu symbolique
– si l’enfant initie un jeu où il met en scène un moment difficile, le parent lui accorde toute son attention (s’il le fait seul, il n’évacue pas).
– le parent peut initier un jeu symbolique en mettant en scène un conflit ou un moment difficile avec les jouets. Pour cela, le parent choisit un moment calme et reposé, il encourage les jeux de fantaisie, les paroles et les rires. Si l’enfant se replie, il arrête.
– exemple : l’adulte a peur du chien.Jeu de cause à effet
– une action de l’enfant provoque toujours la même réponse chez l’adulte, l’enfant est aux commandes.
– exemple : tomber à chaque fois que l’enfant fait tomber sa poupée…
– ce jeu aide à évacuer l’impuissance, l’angoisse, la perte de contrôle.
– avec bébé c’est répéter ses paroles et gestes (miroir)
– plus grand « c’est Jacques a dit ».Jeu d’absurdité
– agir stupidement, faire volontairement des erreurs manifestes ou exagérer votre émotion ou un conflit.
– exemple : faire des erreurs de manière délibérée comme mettre le slip sur la tête, se tromper de mots…
– jeu utile aux enfants qui craignent les erreurs.
– jeu utile quand l’enfant ne veut pas coopérer.
– jeu utile quand l’enfant a peur.
– attention : l’enfant ne doit pas se sentir taquiné, ridiculisé.Jeu de séparation
– mettre une petite distance visuelle ou spatiale entre l’enfant et l’adulte
– exemple : chez le bébé « coucou, caché ! » puis cache-cache
– jeu utile quand l’enfant a une angoisse de séparation ou de perte
– attention : si l’enfant se montre en détresse, se retrouverJeu de renversement de pouvoir
– l’adulte est faible ou effrayé ou maladroit ou stupide ou en colère
-exemples : bataille de coussins avec adulte faible, adulte effrayé par araignée en plastique tenue par l’enfant, adulte se fait attraper par l’enfant car il est maladroit dans son déplacement, l’adulte feint la colère face à une action de l’enfant et le laisse refaire l’action autant de fois qu’il le veut en continuant de feindre la colère…
– jeu utile quand l’enfant se sent impuissant, quand il a des parents autoritaires
– jeu utile quand l’enfant se sent faible ou qu’il est agressif ou cherche la bagarre
– ce jeu permet de diminuer l’agressivité et d’augmenter la coopérationJeu de régression
– l’enfant régresse délibérément, l’adulte agit en accord avec l’âge mimé pour que l’enfant se sente protégé et aimé
– jeu utile pour réparer une situation difficile qui a eu lieu à l’âge joué
– exemple : l’enfant feint de pleurer comme un bébé, le parent le prend dans ses bras comme un bébé.Pour que cela fonctionne :
– se laisser guider par l’enfant et rester flexible,
– ne pas agir de façon didactique, ne pas corriger,
– éviter d’interpréter ou analyser son jeu,
– si l’enfant, rit continuer (sauf chatouilles),
– éviter de taquiner l’enfant,
– ne pas jouer quand l’enfant pleure,
– si l’envie de jouer n’est pas présente pour vous pour l’instant, le dire et ne pas se forcer,
– si le traumatisme est majeur, se faire aider d’un professionnel, ou si le traumatisme dure plusieurs mois (de jeu).Un livre précieux
Eduquer ses enfants, s'éduquer soi-même !
J'adore ce livre de Naomi Aldort !
Elle fait la synthèse de notions intéressantes abordées par Solter, Neil, Holt et ajoute des éclairages clairs sur ce que vit l’enfant et sur les réponses adaptées que peut apporter l’adulte.
Et oui, éduquer ses enfants va bien de pair avec s’éduquer soi-même, oser sortir de sa zone de confort, se déconditionner, sortir de l’illusion, créer un autre paradigme. Pour la joie de tous !
Voici une synthèse que j’ai rédigée à partir de ce que l’auteur appelle la « méthode BAUME » :
Accompagner l’enfant quand il est aux prises avec ses émotions ou quand il a un comportement estimé inapproprié
Quitter ses vieux schémas demande de se montrer tolérant et patient envers soi-même.
Chut !
D’abord se taire pour s’observer : qu’est-ce que cela me fait ? Qu’est-ce que je pense ? De quoi ai-je besoin ? à quel moment je prendrai soin de ce besoin ? Suis-je authentique ou haut en toc (évaluer la pertinence)? Comment serais-je sans ces pensées ?
< Observer ces pensées qui nous induisent en erreur pour retrouver notre amour inconditionnel.
Attention
Je porte toute mon attention sur mon enfant. Je l’observe. Je ressens mon amour pour lui.
< Se connecter à l’enfant.
Chut !
D’abord se taire pour s’observer : qu’est-ce que cela me fait ? Qu’est-ce que je pense ? De quoi ai-je besoin ? à quel moment je prendrai soin de ce besoin ? Suis-je authentique ou haut en toc (évaluer la pertinence)? Comment serais-je sans ces pensées ?
< Observer ces pensées qui nous induisent en erreur pour retrouver notre amour inconditionnel.
Attention
Je porte toute mon attention sur mon enfant. Je l’observe. Je ressens mon amour pour lui.
< Se connecter à l’enfant.
Ecoute
Je l’écoute et l’aide à s’exprimer par mon attitude, mes gestes, mes paroles.
< Comprendre ce qu’il vit.
Approbation
J’approuve ce qu’il vit, ce qu’il ressent, ses besoins, ses sentiments sans dramatiser sans livrer mes propres perceptions.
< Lui montrer notre présence et notre amour.
Confiance
J’exprime ma confiance en ses capacités, ses ressources. Je ne résous pas à sa place. Je le laisse imaginer des solutions, des demandes, des idées tout en étant présent et affirmant ma confiance. Je lui donne des informations que j’estime nécessaires.
< Eveiller en lui son pouvoir à résoudre son désarroi.
Transformer la « bêtise » en expérience
Une expérience ou une bêtise ?
Un enfant ne fait pas de bêtises.
Il expérimente, il découvre.Si son action me dérange, je lui permets de faire une expérience similaire dans un contexte qui me convient, par exemple le sable me conviendra davantage que la farine de châtaignes pour transvaser.
Sans paroles jugeantes ou humiliantes, je range et nettoie et selon son âge et sa compréhension de la situation je l'invite à participer.
De mon côté, j'affine mon discernement : quel est le matériel qui est important pour moi au point que je choisisse de stopper l’expérience...
S'il fait délibérément une action qu'il sait que je n’accepte pas comme mettre les pieds sur la table pendant le repas ou jeter de la nourriture au sol, il me tend probablement une perche pour décharger des émotions refoulées.
Je fais un "oh non, enlève ce pied de là" caricatural, je feins l'agacement, s'il rit c'est gagné ! Il va surement recommencer et rire de plus bel à mon faux agacement. Il décharge par le rire.
Il est possible qu'il ait senti au préalable que je souhaitais le contrôler.cf. "Développer le lien parents-enfants par le jeu" de Solter.
Je m'interroge sur ce qui me dérange sincèrement, sur ce qui me dérange par peur du regard des autres ou par mimétisme de mon éducation.