• Bibliographie,  Parentalité,  S'élever soi-même

    Une pépite d’Omraam pour les parents, éducateurs et pédagogues

    Excellent livre ! Ne vous attendez pas à lire ce que vous avez déja lu ailleurs !

    Ce recueil de textes aborde l'avant-grossesse, la grossesse et l'enfance.

    Une invitation à s'élever dans son monde intérieur pour rayonner auprès des enfants.

    Une invitation à revoir son rapport la posture de "maitre".

    Une invitation à revoir son rapport à la discipline, aux limites, à la responsabilité.

  • Bibliographie,  Parentalité

    Une pépite : « A l’écoute des enfants » Patty Wipfler

    Ce livre, traduit de l'anglais par Brigitte Guimbal, est dans mon expérience une réelle pépite !

    Je l'ai découvert quand j'ai écouté B.Guimbal en conférence.

    C'est arrivé parfaitement après la lecture des livres d'Aletha Solter grâce auxquels j'avais saisi l'importance de l'écoute des pleurs.

    Parfaitement car les manières de répondre aux émotions des émotions décrites dans ce livre sont très concrètes et, à mon sens, complémentaires aux écrits de Solter, Faber et Mazlich, Aldort.

    J'y ai trouvé des clés que j'utilise au quotidien avec mes enfants depuis 5 ans.

    Le travail de Patty Wipfler et son équipe a avancé depuis ce livret, vous trouverez d'autres infos en français ici,

    en anglais ici.

    Je vais commander son dernier livre en anglais :

    Listen: Five Simple Tools to Meet Your Everyday Parenting Challenges

  • Bébé,  Bibliographie,  Parentalité

    Ressources autour des bébés

    Voici une liste non exhaustive de ressources en lien avec les bébés :

    Grossesse et accouchement :

    Il y a aussi « Une naissance sans violence » de Frédéric Leboyer, que je n’ai pas lu.

    Bébé :

    Pleurs :

    Jeu :

    • Lawrence Cohen : « Qui veut jouer avec moi ? »

    • Aletha Solter : « Développer le lien parents-enfants par le jeu »

    • Patty Wipfler : « A l’écoute des enfants » à télécharger gratuitement ici

    Alimentation :

    La cohérence cardiaque : un rythme de respiration qui apaise petits et grands (conseillée en 55Hz)

    La motricité libre, en images et avec lien ici.

    Langue des signes : « Signe avec moi » de Nathanaëlle Bouhier-Charles et Monica Companys

    Fratrie :

    • Catherine Dumonteil Kremer : « La famille s’agrandit »

    • Faber et Mazlich « Frères et soeurs sans rivalité »

    Parentalité :

    • Naomi Aldort : « Eduquer ses enfants, s’éduquer soi-même »

    • Faber et Mazlich : « Parents épanouis, enfants épanouis »

    • Le magazine PEPS

    Hygiène naturelle infantile

    J’ai cité deux personnes, qui sont mes enseignants côté monde visible, avec Lulumineuse :

    • François Breton, auprès duquel j’ai appris l’Holosynergie (harmoistaion dse lieux)

    • Jacob Vladimir Balga, auprès duquel j’ai appris la DEI (Détoxination émotionnelle et informationnelle) et les constellations familiales intégrales et holistiques

    Et j’ai oublié cet ouvrage sur le massage des bébés :

    • Frédéric Leboyer : « Shantala, un art traditionnel, le massage des bébés »

    Si tu t'abonnes option 4 chez Lulumineuse (rien qu'un mois à 22€), tu pourras regarder le replay du direct que j'ai fait au sujet des bébés. www.lulumineuse.com

  • Bibliographie,  J'agis avec justesse,  Parentalité

    Accompagner la colère des enfants

    Quand notre enfant entre dans une colère, nous pouvons :

    – nous concentrer sur notre amour pour lui,

    – nous rappeler que ce qui vient de lancer la colère est un prétexte pour qu’elle puisse sortir et que cela va lui faire du bien,

    – le mettre dans un espace où il ne peut ni se faire mal, ni faire mal à un autre, ni abimer du matériel,

    – rester dans la même pièce que lui pour qu’il puisse au minimum nous voir,

    – rester très proche de lui s’il risque de se faire mal, s’il est très jeune, si nous en ressentons le besoin,

    – l’entourer de nos bras si cela nous semble adapté en lui laissant la possibilité de bouger,

    – lui dire quelques mots pour lui exprimer qu’il peut se décharger de sa colère, que nous sommes là, que nous l’aimons,

    – s’il nous tape, lui tendre nos mains pour qu’il frappe dedans, si ceci est insupportable : prendre un coussin dans nos mains,

    – bien respirer, rester dans l’accueil tant que nous pouvons,

    – trouver un relais si nous ne tenons plus, en l’absence de relais lui exprimer que nous ne pouvons plus accueillir son émotion et que nous choisissons de le distraire, ou de nous éloigner un peu tout en restant en contact visuel,

    – trouver une écoute empathique pour nous permettre de lâcher nos propres émotions, ce qui augmentera notre capacité d’accueil et travailler sur nos blessures.

    Il y a des choses que nous pouvons être tentés de faire qui ne respectent pas l’écoute de son émotion. Si nous les faisons, soyons conscients que cela implique que l’émotion n’est plus accueillie.

    – le distraire en parlant, en jouant, en chantant, en le chatouillant, en lui proposant à manger…

    – lui poser des questions,

    – lui demander de faire un choix,

    – lui donner un doudou.

    Dans tous les cas, évitons les paroles blessantes, humiliantes, les jugements, le chantage, la comparaison, la menace.

    Source : les livres d’Aletha Solter et « A l’écoute des enfants » de Patty Wipfler en téléchargement ici.

  • Bébé,  Bibliographie,  Parentalité

    Pourquoi et comment j’accueille les pleurs de bébé

    Pourquoi ?

    • C’est sa manière de s’exprimer, de faire sortir ses émotions.
    • Après avoir pleuré, mon bébé est apaisé.
    • Il évacue ainsi ce qui le stresse au quotidien et l’a stressé dans le passé, je ne sais pas quoi mais j’accueille. En même temps, je veille à ce qu’il vive dans un environnement le moins stressant possible.
    • Plus d’infos sur ce mécanisme d’évacuation dans le livre « Pleurs et colères des enfants et des bébés » d’Aletha Solter.

    Quand ?

    • Quand ses besoins de base (tétées, rot, pipi/caca, chaleur et contact) sont assouvis et qu’il s’agite, met ses doigts à la bouche.

    Comment ?

    • Je le prends dans mes bras ou le mets sur mes genoux,
    • je le regarde,
    • je touche ses mains et/ou son visage,
    • je lui dis qu’il peut pleurer, que je l’écoute,
    • je dis quelques mots qui rassurent : je suis là pour toi, tu es en sécurité, je t’aime puis je me tais la plupart du temps d’écoute,
    • j’écoute ses pleurs jusqu’à ce qu’il s’endorme ou soit apaisé.

    Remarques et conseils

    • Si les pleurs sont entendus au fur et à mesure, cela ne dure pas longtemps, s’ils ne le sont pas cela peut durer 2h.
    • Si les pleurs sont entendus en journée, vous éviterez une grosse décharge le soir ou la nuit.
    • Il est d’autant plus facile d’écouter sereinement les pleurs de son enfant si nous avons la compréhension de ce mécanisme physiologique et nécessaire d’évacuation et si nous sommes nous-mêmes « à jour » de notre besoin d’évacuation (des pleurs non évacués ou non écoutés de notre enfance notamment). S’il vous est difficile d’écouter les pleurs de votre enfant, voyez une belle occasion de commencer un thérapie ou au minimum de trouver une oreille expérimentée en écoute empathique.
    • Attention ! L’allaitement à la demande (que je pratique) et une mauvaise compréhension de ce besoin d’évacuation mènent à un sur-allaitement dans les moments où bébé a besoin de pleurer et non de téter (voir l’article sur l’allaitement à la demande).
    • Attention ! Le portage en écharpe (que je pratique) et une mauvaise compréhension de ce besoin d’évacuation mènent à porter le bébé pour qu’il s’endorme quand il a besoin de pleurer (voir l’article sur le portage).
    • La tétine et le doudou sont des interrupteurs qui permettent d’empêcher l’évacuation des pleurs et nuisent au développement de la vie émotionnelle du bébé.
    • Bébé cesse de sucer son pouce, de mordiller ses doigts dès qu’il est écouté.
  • Bibliographie,  J'agis avec justesse,  Parentalité

    Jouer et rire avec nos enfants

    Développer le lien parents-enfants par le jeu

    L’enfant évacue ses émotions refoulées, entre autres, par le rire.

    Rire avec les enfants est aussi un chemin de guérison et d’évolution pour les adultes.

    Avoir en tête les différents jeux qui aident l’enfant à évacuer nous permet de repérer « des perches » qu’ils nous tendent et si nous sommes dans des conditions favorables à les saisir pour le bien-être de chacun.

    Ainsi, par exemple, l’enfant qui monte sur la table pendant le repas alors qu’il sait que c’est un comportement indésirable est en train de créer une occasion de se décharger d’une situation difficile qu’il a vécue (le parent ignore laquelle, ce n’est pas grave). Le parent conscient de cela peut alors mimer un refus exagéré « oh non ! pas sur la table pendant le repas ! », attraper (avec douceur) le bambin et le remettre sur sa chaise, s’il rit et recommence, c’est gagné !

    Je vous invite à lire le livre « Développer le lien parent-enfant par le jeu » d’Aletha Solter.

    Voici un résumé des différents jeux abordés dans ce livre:

     

    Jeu symbolique

    – si l’enfant initie un jeu où il met en scène un moment difficile, le parent lui accorde toute son attention (s’il le fait seul, il n’évacue pas).
    – le parent peut initier un jeu symbolique en mettant en scène un conflit ou un moment difficile avec les jouets. Pour cela, le parent choisit un moment calme et reposé, il encourage les jeux de fantaisie, les paroles et les rires. Si l’enfant se replie, il arrête.
    – exemple : l’adulte a peur du chien.

    Jeu de cause à effet

    – une action de l’enfant provoque toujours la même réponse chez l’adulte, l’enfant est aux commandes.
    – exemple : tomber à chaque fois que l’enfant fait tomber sa poupée…
    – ce jeu aide à évacuer l’impuissance, l’angoisse, la perte de contrôle.
    – avec bébé c’est répéter ses paroles et gestes (miroir)
    – plus grand « c’est Jacques a dit ».

    Jeu d’absurdité

    – agir stupidement, faire volontairement des erreurs manifestes ou exagérer votre émotion ou un conflit.
    – exemple : faire des erreurs de manière délibérée comme mettre le slip sur la tête, se tromper de mots…
    – jeu utile aux enfants qui craignent les erreurs.
    – jeu utile quand l’enfant ne veut pas coopérer.
    – jeu utile quand l’enfant a peur.
    – attention : l’enfant ne doit pas se sentir taquiné, ridiculisé.

    Jeu de séparation

    – mettre une petite distance visuelle ou spatiale entre l’enfant et l’adulte
    – exemple : chez le bébé « coucou, caché ! » puis cache-cache
    – jeu utile quand l’enfant a une angoisse de séparation ou de perte
    – attention : si l’enfant se montre en détresse, se retrouver

    Jeu de renversement de pouvoir

    – l’adulte est faible ou effrayé ou maladroit ou stupide ou en colère
    -exemples : bataille de coussins avec adulte faible, adulte effrayé par araignée en plastique tenue par l’enfant, adulte se fait attraper par l’enfant car il est maladroit dans son déplacement, l’adulte feint la colère face à une action de l’enfant et le laisse refaire l’action autant de fois qu’il le veut en continuant de feindre la colère…
    – jeu utile quand l’enfant se sent impuissant, quand il a des parents autoritaires
    – jeu utile quand l’enfant se sent faible ou qu’il est agressif ou cherche la bagarre
    – ce jeu permet de diminuer l’agressivité et d’augmenter la coopération

    Jeu de régression

    – l’enfant régresse délibérément, l’adulte agit en accord avec l’âge mimé pour que l’enfant se sente protégé et aimé
    – jeu utile pour réparer une situation difficile qui a eu lieu à l’âge joué
    – exemple : l’enfant feint de pleurer comme un bébé, le parent le prend dans ses bras comme un bébé.

    Pour que cela fonctionne :

    – se laisser  guider par l’enfant et rester flexible,
    – ne pas agir de façon didactique, ne pas corriger,
    – éviter d’interpréter ou analyser son jeu,
    – si l’enfant, rit continuer (sauf chatouilles),
    – éviter de taquiner l’enfant,
    – ne pas jouer quand l’enfant pleure,
    – si l’envie de jouer n’est pas présente pour vous pour l’instant, le dire et ne pas se forcer,
    – si le traumatisme est majeur, se faire aider d’un professionnel, ou si le traumatisme dure plusieurs mois (de jeu).

  • Bibliographie,  J'agis avec justesse,  Parentalité

    Un livre précieux

    Eduquer ses enfants, s'éduquer soi-même !

    J'adore ce livre de Naomi Aldort !

    Elle fait la synthèse de notions intéressantes abordées par Solter, Neil, Holt et ajoute des éclairages clairs sur ce que vit l’enfant et sur les réponses adaptées que peut apporter l’adulte.

    Et oui, éduquer ses enfants va bien de pair avec s’éduquer soi-même, oser sortir de sa zone de confort, se déconditionner, sortir de l’illusion, créer un autre paradigme. Pour la joie de tous !

    Voici une synthèse que j’ai rédigée à partir de ce que l’auteur appelle la « méthode BAUME » :

    Accompagner l’enfant quand il est aux prises avec ses émotions ou quand il a un comportement estimé inapproprié

    Quitter ses vieux schémas demande de se montrer tolérant et patient envers soi-même.

    Chut !

    D’abord se taire pour s’observer : qu’est-ce que cela me fait ? Qu’est-ce que je pense ? De quoi ai-je besoin ? à quel moment je prendrai soin de ce besoin ? Suis-je authentique ou haut en toc (évaluer la pertinence)? Comment serais-je sans ces pensées ?

    < Observer ces pensées qui nous induisent en erreur pour retrouver notre amour inconditionnel.

    Attention

    Je porte toute mon attention sur mon enfant. Je l’observe. Je ressens mon amour pour lui.

    < Se connecter à l’enfant.

    Chut !

    D’abord se taire pour s’observer : qu’est-ce que cela me fait ? Qu’est-ce que je pense ? De quoi ai-je besoin ? à quel moment je prendrai soin de ce besoin ? Suis-je authentique ou haut en toc (évaluer la pertinence)? Comment serais-je sans ces pensées ?

    < Observer ces pensées qui nous induisent en erreur pour retrouver notre amour inconditionnel.

    Attention

    Je porte toute mon attention sur mon enfant. Je l’observe. Je ressens mon amour pour lui.

    < Se connecter à l’enfant.

    Ecoute

    Je l’écoute et l’aide à s’exprimer par mon attitude, mes gestes, mes paroles.

    < Comprendre ce qu’il vit.

    Approbation

    J’approuve ce qu’il vit, ce qu’il ressent, ses besoins, ses sentiments sans dramatiser sans livrer mes propres perceptions.

    < Lui montrer notre présence et notre amour.

    Confiance

    J’exprime ma confiance en ses capacités, ses ressources. Je ne résous pas à sa place. Je le laisse imaginer des solutions, des demandes, des idées tout en étant présent et affirmant ma confiance. Je lui donne des informations que j’estime nécessaires.

    < Eveiller en lui son pouvoir à résoudre son désarroi.