A chaque famille, ses habitudes au moment du coucher.
Il y a une croyance qui me parait limitante : pas d’agitation avant de dormir.
Chez nous, aucun problème avec l’agitation avant de dormir.
En ce moment, après manger, les garçons se déshabillent et sautent sur les lits en rigolant.
Quand nous les rejoignions, nous prenons un temps avec un enfant chacun et nous suggérons un jeu de contact pour l’aider à décharger.
Avec notre cadet, 1 an et demi, si nous avons eu dans la journée des moments où nous avons du « l’obliger », nous proposons un jeu avec renversement de pouvoir. Par exemple, il me pousse, je tombe en arrière en feignant l’indignation, s’il rit nous continuons.
Parfois, nous jouons tous les quatre au rodéo.
Si notre ainé a eu un moment difficile avec l’un de nous, alors c’est ce parent qui va jouer avec lui. Les « chamailles » l’aident bien à rire et se décharger de nos possibles moments d’autorité.
Ce moment de jeu, d’excitation , de rire n’est pas systématique, nous suivons les envies et besoins de chacun.
Et après le rire ?
Peut-être, pensez-vous qu’ils ne veulent pas dormir ?
Et bien si !
Après, ils sont ok pour enfiler les pyjamas et se glisser sous la couette.
Parfois, après les rires viennent les pleurs. Et oui ! Si le besoin de décharge n’est pas assouvi par le rire alors ce sont les pleurs qui vont terminer l’œuvre. Après avoir ri, la confiance est forte entre nous, l’enfant est en sécurité, il peut lâcher ses pleurs.
Il n’y a plus qu’à accueillir !
Nuit tranquille garantie !