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    Importance de la manière de manger sur le caractère des enfants

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    Podcast : mon enfant me provoque, me parle mal, il est en colère

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    Pourquoi rester centré auprès des enfants est très exigeant ?

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    Podcast : les enfants à table ! partage de 9 astuces

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  • Parentalité

    Série d’articles sur le sommeil des enfants

    Se sent-il en sécurité ici et maintenant dans cette maison, dans cette chambre, dans ce lit ?
    Des pistes :
    Des lumières, des formes, des couleurs, des objets créent un sentiment d’insécurité.
    Le lit est trop en hauteur, trop enfermé dans un coin, il y a un autre mit ou un plafond trop proche de la tête.
    La chambre est trop éloignée de celle des parents.
    C’est une nouvelle habitation, l’enfant a besoin de temps pour s’y habituer. Les déménagements sont sources de stress même bien vécus en apparence.

    L’enfant se sent-il en sécurité émotionnelle ?
    Des pistes :
    Peut-il compter sur un parent pendant la nuit s’il appelle ?
    A-t-il des incertitudes sur qui sera présent pour l’accueillir au réveil ?
    L’enfant n’est il pas trop jeune pour dormir seul dans une chambre ?

    Pour ces premières pistes, les parents peuvent remédier à ses craintes, une fois la cause repérée.

    Il y a aussi les sentiments d’insécurité liés à des événements passés pendant la nuit.
    Pistes : comment ses pleurs de bébé ont il été accueillis pendant la nuit ?
    A-t-il entendu des disputes ?
    Un parent est il parti pendant la nuit de manière impromptue ?
    A-t-il été réveillé en peur par un feu d’artifice ou autre événement bruyant ?

    Pour ces pistes là, je donnerai des indices pour « comment faire » dans le post sur les besoins de décharger avant de dormir.
    Sur mon site, vous trouverez un écrit de Patty Wipfler très pertinent sur l’accompagnement et la libération des peurs.

    Un mauvais sommeil peut venir d’un taux élevé en gaz carbonique dans la chambre.
    L’aération est-elle suffisante pour que le taux de CO2 ne grimpe pas pendant la nuit ?
    Même si votre habitation est équipée d’une ventilation, il est important d’ouvrir les fenêtres des chambres quelques minutes chaque jour et préférable de ne pas dormir portes et fenêtres fermées.

    Si vous ou vos enfants vous réveillez la tête toute embrumée, c’est une piste à explorer.

    Il existe des détecteurs pour mesurer le taux de gaz carbonique dans l’air.
    J’en ai un dans mon sac quand je viens faire des harmonisations de lieu.
    www.emilieroudier.fr/holosynergie/

  • Parentalité,  S'élever soi-même

    Posts de la semaine 23,11,21

    Dès ma première pensée au réveil, je remercie intérieurement la vie, l'univers, le divin, la lumière...pour être en vie et vivre cette nouvelle journée.
    La gratitude est un sentiment qui se cultive à l'intérieur.
    Gratitude envers ce qui est, ce qui a été et ce qui sera.
    Gratitude de vivre dans cette maison, bien au chaud, avec l'eau courante potable, l'électricité...
    Gratitude de manger de si bons fruits et légumes.
    Gratitude envers mon compagnon et mes enfants.
    Gratitude envers ce que je rencontre dans ma journée, dans les différents règnes.
    Gratitude envers moi-même pour mes élévations en cours, du chemin parcouru.
    Gratitude envers ceux qui m'aident de l'autre côté du voile, envers le divin de me guider dans tous les domaines de ma vie.
    Également gratitude envers ce qui me dérange pour me montrer mes ombres.
    Il y a aussi les mots qui expriment la gratitude, sincères quand ils viennent de notre cœur.
    Ces "merci" qui font tant de bien à nos enfants.
    Gratitude est mère d'abondance, même si pour être authentique, elle ne vise pas l'abondance, elle n'attend rien, ne projette rien,elle se ressent c'est tout.
    Gratitude est mère et fille de l'ouverture du cœur.

    Chaque début est important. Il donne une couleur à ce qui suis.
    Chaque première pensée, première intention, premier regard, premier geste, premier mot compte et donne le ton à une journée, à une relation.
    Quand j'entre en contact avec mes enfants le matin, je suis attentive à emplir de bonté, de douceur, d'amour le premier geste, le premier mot, le premier regard que j'ai pour eux, individuellement.
    Quelque soit son état, son humeur, sa réceptivité, je viens vers lui depuis l'espace de mon cœur.
    Avant leur lever, je prends un moment pour moi, pour me permettre de commencer la journée dans d'excellentes dispositions.
    Bien sûr, si nous entrons en contact sans cet amour et que des tensions émergent, il sera toujours possible de retrouver l'harmonie mais cela nous coûtera beaucoup plus d'énergie que si nous l'avons déposé dans la relation de bon matin.

    Les données mobiles sont inutiles pour recevoir et émettre des sms et des appels, elles servent à connecter notre smartphone à internet.
    Le champ électromagnétique des ondes hautes fréquences en jeu est fort : 2 à 6 V/m d'après les mesures que je fais avec un acoustimetre professionnel..
    Je choisis d'allumer les données mobiles que quelques fois dans la journée pour recevoir des messages et consulter mes comptes Instagram préférés.
    Je le fais loin de la tête de mes enfants.
    Je m'éloigne du téléphone quand elles sont allumées et ne le fais pas dans la voiture, où les ondes rebondissent.
    Je prends soin de mon corps ainsi.
    Sans tomber dans la parano.
    Sans envoyer de sentiments négatifs à mon téléphone.
    Il est intéressant de mesurer les champs émis par votre téléphone, avec et sans les données mobiles allumées.
    Les mesures que je fais sur les Samsung sont les plus saines, à ce jour.
    Quand j'harmonise à domicile votre maison, je me déplace avec cet appareil de mesure.

  • Parentalité,  S'élever soi-même

    Mes posts de la semaine

    Chaque matin sans nuages, je grimpe la colline pour aller contempler, humer, boire, inspirer les premiers rayons du soleil comme nous l' enseigne Maître Omraam.
    Chaque matin, un spectacle inédit.
    Chaque matin, une expérience particulière en moi, parfois initiatique, à la croisée de mes sentiments, de mes pensées, de mes aspirations, de mes ombres et des oiseaux, des nuages, des arbres, des voisins, des vaches, des fruits mais aussi des chemtrails malheureusement.
    Je rentre chez moi chargée d'énergie, de lumière, de joie et partage ces trésors glanés sur la colline avec ma famille, en actes, en énergies mais pas en paroles car je garde pour moi ces moments en tête à tête avec le soleil, avec ma présence, avec la nature.
    Il est plus facile d'aller admirer le coucher du soleil que son lever, pourtant c'est bien à cet instant que nous pouvons nous emplir de volonté, de bonté, des énergies de guérison et de résurrection.

    Prêt.e à y aller demain matin ?
    Prêt.e à lire les enseignements de Maître Omraam sur le sujet ?

     

     

    Le matin, au réveil, je bois 2 ou 3 grands verres d'eau citronnée à température ambiante.
    Dans le livre "Le foie", Medical medium explique qu'ainsi je permets à mon corps d'évacuer les toxines que mon foie a "préparé" depuis 3 ou 4h du matin.
    C'est comme si avait été réuni un tas de poussière dans mon salon et que je venais avec pelle et balai les évacuer.
    Si je ne le fais pas, je marche dedans et étale cette poussière dans mon intérieur.
    A chacun de doser la quantité d'eau et de citron qu'il peut supporter.
    Pour en savoir plus et ne pas tomber dans les pièges des idées fausses sur le citron, vous aurez toutes les infos sur le blog et dans le livre "Le foie".
    #medicalmedium #élèvetoi #eaucitronnee #citron #detox #soutienmatinaldufoie

    Pour accueillir mes enfants avec chaleur et douceur le matin, je me réveille avant eux et je prends un temps pour moi.
    Un temps pour me remplir de bonté, de sagesse, de souplesse, de justesse, d'amour.
    Je respire, je médite, je danse, je m'étire, je prie, je fais la gym d'Omraam, je bois de l'eau citronnée....
    J'adapte chaque jour à l'énergie et aux besoins du moment.
    Je prends du temps pour me ressourcer.
    Je muscle ma volonté en me levant tôt.
    #élèvetoi

    Quand j'ai décidé de prendre ma santé en main il y a 15 ans, j'ai quitté l'allopathie et me suis tournée vers les médecines alternatives.
    J'avais,entre autres, un reflux gastro-oesophagyen.
    J'ai expérimenté des pratiques à la mode, comme l'infection de bicarbonate de soude.
    Des années plus tard, c'est grâce aux conseils d'Anthony William qui canalise l'esprit de la compassion (chacun laissera place à son discernement ), que je me libère de ces tendances nuisibles.
    Mon estomac, acide par nature, n'aime pas le basique. Il préfère, entre autres, l'eau citronnée, le jus de céleri branche, le jus de concombre.
    Si vous êtes concernés et curieux d'en savoir plus, vous trouverez toutes les infos sur le blog et dans les livres d'Anthony William, alias Médical medium.
    #cessecequitabaisse #élèvetoi #medicalmedium #anthonywilliam #bicarbonatedesoude #modesnuisibles #piègesnaturopathie #estomac #rgo #regluxgastrooesophagyen #bruluresdestomac

  • Parentalité,  Vidéos

    Nouvelle vidéo gratuite sur la pose des limites

    Poser des limites aux enfants

    Bien souvent, nous prenons le contre-pied de l'éducation que nous avons reçue et voyons d'un mauvais oeil les limites, préférant les notions de liberté, de libre-expression, d'exploration, de découverte...
    Or ce n'est pas contradictoire !
    Les enfants ont besoin de limites, cela les aide à exprimer leurs émotions, à apprendre à respecter les autres et ce qui les environne, à prendre soin de leur hygiène et de leur sécurité entre autres nombreuses choses positives.
    Ce qui est à travailler chez nous adultes, c’est notre manière de poser ces limites et notre choix des limites posées.
    Bien trop souvent, nous avons associé "limites" à "pas content".
    Or poser une limite qui serve l'enfant se fait avec douceur.
    En 25 minutes, je vous partage comment faire pour poser des limites à votre enfant tout en respectant ses besoins, de manière juste, avec clarté et bien sûr avec douceur.
  • IEF,  Parentalité,  S'élever soi-même,  Stage

    4 jours de ressourcement pour les parents en école à la maison

    Vous pratiquez l'école à la maison avec un ou plusieurs enfants,

    Ou bien vous l'envisagez à court ou moyen terme...

    Prêt.e pour vous retirer de vos obligations pendant 4 jours du 11 au 14 novembre ?

     

    Offrez vous ce temps de ressourcement pour :

    * découvrir et approfondir vos connaissances d'outils pratiques pour votre quotidien de parents pour accompagner les émotions et les comportements de vos enfants avec justesse, clarté et douceur,

    * approfondir vos connaissances en matière du développement des apprentissages des enfants et gagner en sérénité dans votre rôle d'accompagnateur.trice,

    * gagner en connaissance de vous-même, mettre de la lumière sur vos blessures d'enfance et vos croyances limitantes,

    * découvrir des pratiques de ressourcement sur les différents plans physique, émotionnel, mental et spirituel,

    * échanger en toute bienveillance autour de vos expériences, vos besoins, vos difficultés, vos défis,

    * partager des moments conviviaux et ludiques avec des parents qui vivent des défis similaires aux vôtres.

     

    Je vous accompagne pendant 4 jours du 11 au 14 novembre 2021 en Ardèche,

    dans une salle privée sur le secteur de Saint-Agrève (où chaque être vivant peut "passer"),

    avec possibilité d'hébergement et de restauration dans un très beau lieu naturel,

     

    dans une ambiance bienveillante, respectueuse et conviviale,

    dans des moments de pratiques, de transmissions, de guérisons, de partages, d'écoute,

    à partir de votre vécu, de ce que vous avez envie de faire évoluer dans votre quotidien de parents en école à la maison (ou en préparation).

     

    J'anime ce stage en mêlant sérieux et bonne humeur

    en recherchant la justesse, l'équilibre et l'harmonie.

     

    Vous repartez plein.e d'énergie et d'enthousiasme,

    vous retrouvez avec joie et sérénité vos enfants ,

    vous réinvestissez les outils et connaissances acquis,

    pour améliorer la confiance entre vos enfants et vous,

    pour les aider à gagner en estime d'eux-même pour qu'ils apprennent plus sereinement,

    pour gagner en harmonie en famille.

     

    Tout ce que je transmets est basé sur mes différentes expériences sur ces sujets,

    sur mes connaissances intégrées et apprises auprès de JV Balga et F Breton en grande partie, également grâce aux enseignements de Maître Omraam,

    sur des pratiques que j'ai toutes expérimentée.

    Je vis moi-même en école à la maison avec mes deux fils et j'ai été instit pendant 8 ans, en pédagogies coopératives, école du 3ème type, dans le public, le privé et en maison d'enfants, avec des enfants et jeunes de 3 à 17 ans.

    Côté éducation, mes sources d'inspiration principales sont Patty Wipfler et Bernard Collot.

     

     

    Places limitées. Inscription avant le 17 octobre 2021.

    Tarif : 280€ pour moi et 27€ de frais de participation pour la salle de stage.

    Pour les conditions d'hébergement (chambres multiples, duo ou simple) et de restauration (biologique et végétarienne),envoyez-mi un message et je vous enverrai le lien vers le site internet du lieu d'accueil à Devesset.

    et inscrivez-vous ou posez-moi vos questions à l'aide du formulaire de contact.

    Vous pouvez me demander un appel téléphonique de 15 minutes pour échanger sur ce stage.

  • Parentalité,  témoignage

    Nos animaux chinois avec les enfants

    J'ai ouvert une porte à l'astrologie il y a une quinzaine d'années avec mon thème chinois.

    J'avais été bluffée par la résonance avec ce que je vivais.

    J'ai voulu en savoir plus sur cette astrologie et j'ai découvert combien cela était complexe, nous n'avons pas un animal mais 4 animaux liés à un des 5 éléments.

    Avec mes enfants, j'utilise ces 4 animaux.

    Ils ont réalisé chacun une affiche avec leurs animaux.

    Je les aide à comprendre leur monde intérieur avec les qualités et défauts de ces animaux. Et le mien aussi, j'ai beau avoir deux gentils cochons et un mignon lapin j'ai aussi un sévère bœuf qui peut se réveiller !

    En temps de jeu ce matin, mon fils de 6 ans nous a fait mettre en scène nos animaux : son cheval avec mon bœuf, au départ ils s'affrontaient et à la fin ils se câlinaient ! Grâce à l'aide de son cœur en quartz rose qui leur a envoyé des messages d'amour !

    Mon cadet a repris l'idée des animaux dans son temps de jeu et a pu décharger d'émotions difficiles avec cet intermédiaire.

    Découvrez vos 4 animaux sur le site d'astropalais en cliquant ici.

    Comme d'habitude, il ne s'agit pas de se coller des étiquettes mais de trouver des media pour s'exprimer, se libérer,se connaitre.

    Et comme d'habitude, rien est figé, cette astrologie nous montre des points importants de notre personnalité, il nous appartient de mettre celle-ci au service de notre individualité (ou présence).

  • Livres,  Parentalité

    Livres merveilleux pour enfants

    Jolie découverte cette collection de recueils de courtes histoires où la magie, le merveilleux, l'imaginaire et aussi de belles leçons se mêlent.

    Chaque histoire porte un message, un enseignement, joliment, sans gros sabots.

    Il y a des petits contes de sagesse bouddhistes, d'autres avec les animaux comme guides, d'autres avec les esprits de la nature...

    Mon fils de 6 ans adore. Je prends beaucoup de plaisir à lui lire et relire.

    En fin d'ouvrage, il y a aussi des méditations guidées à faire avec nos enfants.

    Les illustrations sont très agréables.

    Achat Histoire Du Soir Le Courrier Du Livre à prix bas - Neuf ou occasion |  Rakuten

  • Bambins,  Parentalité,  Vidéos

    Vivre en harmonie avec son bambin

    Une vidéo pour vous aider à comprendre les besoins des bambins pour améliorer le passage des 2 ans et après !

    Quelles sont nos réponses inadaptées et nos croyances erronées qui induisent le terrible 2 ?

    Quels sont ses véritables besoins quand il montre de l’opposition à cet âge ?

    Quelle approche pour transformer le terrible en magique ?

    Que faire quand il nous parle mal ou nous crie dessus ?

    Comment faire quand il ne veut pas rendre un objet ?

    C’est par ici !

  • IEF,  Parentalité,  S'élever soi-même,  Webinaires

    3 webinaires École à la maison

    Vous êtes parents en école à la maison ou vous l'envisagez et vous souhaitez accompagner au mieux les apprentissages et l'épanouissement de vos enfants ?

    Vous ne souhaitez pas reproduire le modèle classique scolaire et vous souhaitez répondre aux besoins des enfants avec justesse et sérénité ?

    Vous avez envie d'être guidés pour comprendre davantage leurs besoins et avancer vers plus de confiance et harmonie dans votre quotidien ?

    Rejoignez cette série de webinaires !

    1ère Séance le 7 mai de 20h30 à 22h :
    Accompagner les apprentissages de base en respectant le développement de l'enfant
    Lire, écrire, compter
    2ème Séance le 16 mai de 20h30 à 22h :
    Rythme, organisation spatio-temporelle, besoin d'attention et jeux libres
    3ème Séance le 25 mai de 20h30 à 22h :
    Fratrie, enfants atypiques, vie émotionnelle
  • Bibliographie,  Parentalité,  S'élever soi-même

    Une pépite d’Omraam pour les parents, éducateurs et pédagogues

    Excellent livre ! Ne vous attendez pas à lire ce que vous avez déja lu ailleurs !

    Ce recueil de textes aborde l'avant-grossesse, la grossesse et l'enfance.

    Une invitation à s'élever dans son monde intérieur pour rayonner auprès des enfants.

    Une invitation à revoir son rapport la posture de "maitre".

    Une invitation à revoir son rapport à la discipline, aux limites, à la responsabilité.

  • Bébé,  Parentalité,  Vidéos

    Comment accompagner le sommeil de bébé ?

    Une vidéo pour vous aider à comprendre les besoins de bébés pour améliorer son sommeil !

    Comment endormir bébé en répondant à ses besoins avec justesse ?

    Que faire avec les pleurs du soir ?

    Que faire quand bébé se réveille la nuit ?

    Comment aider bébé à dormir mieux ?

    Comment allier allaitement à la demande et réveils nocturnes ?

    Quels sont ses véritables besoins ?

    En quoi j'ai des pensées erronées qui nuisent à son bon sommeil ?

     

    Pour plus d'infos, cliquez ici !

  • lien,  Parentalité,  Pièges,  S'élever soi-même

    Rester connectés aux enfants

    Dernier direct pour les abonnés option 4 de Lulumineuse !

    Pour 22€, tu participes à ce direct, tu obtiens les liens des 5 autres directs que j'ai fait sur les bébés, bambins, enfants, école à la maison, écoles parentales.

    Tu peux participer aux directs de Lulumineuse et à tout ce qu'elle propose d'autres dans le mois.

    Tu as accès à une plus de 100 vidéos en replays !

    Et tu arrêtes l'abonnement quand tu veux, c'est sans engagement, tu peux ne rester qu'un mois.

    www.lulumineuse.com

  • Bibliographie,  Parentalité

    Une pépite : « A l’écoute des enfants » Patty Wipfler

    Ce livre, traduit de l'anglais par Brigitte Guimbal, est dans mon expérience une réelle pépite !

    Je l'ai découvert quand j'ai écouté B.Guimbal en conférence.

    C'est arrivé parfaitement après la lecture des livres d'Aletha Solter grâce auxquels j'avais saisi l'importance de l'écoute des pleurs.

    Parfaitement car les manières de répondre aux émotions des émotions décrites dans ce livre sont très concrètes et, à mon sens, complémentaires aux écrits de Solter, Faber et Mazlich, Aldort.

    J'y ai trouvé des clés que j'utilise au quotidien avec mes enfants depuis 5 ans.

    Le travail de Patty Wipfler et son équipe a avancé depuis ce livret, vous trouverez d'autres infos en français ici,

    en anglais ici.

    Je vais commander son dernier livre en anglais :

    Listen: Five Simple Tools to Meet Your Everyday Parenting Challenges

  • Bébé,  Bibliographie,  Parentalité

    Ressources autour des bébés

    Voici une liste non exhaustive de ressources en lien avec les bébés :

    Grossesse et accouchement :

    Il y a aussi « Une naissance sans violence » de Frédéric Leboyer, que je n’ai pas lu.

    Bébé :

    Pleurs :

    Jeu :

    • Lawrence Cohen : « Qui veut jouer avec moi ? »

    • Aletha Solter : « Développer le lien parents-enfants par le jeu »

    • Patty Wipfler : « A l’écoute des enfants » à télécharger gratuitement ici

    Alimentation :

    La cohérence cardiaque : un rythme de respiration qui apaise petits et grands (conseillée en 55Hz)

    La motricité libre, en images et avec lien ici.

    Langue des signes : « Signe avec moi » de Nathanaëlle Bouhier-Charles et Monica Companys

    Fratrie :

    • Catherine Dumonteil Kremer : « La famille s’agrandit »

    • Faber et Mazlich « Frères et soeurs sans rivalité »

    Parentalité :

    • Naomi Aldort : « Eduquer ses enfants, s’éduquer soi-même »

    • Faber et Mazlich : « Parents épanouis, enfants épanouis »

    • Le magazine PEPS

    Hygiène naturelle infantile

    J’ai cité deux personnes, qui sont mes enseignants côté monde visible, avec Lulumineuse :

    • François Breton, auprès duquel j’ai appris l’Holosynergie (harmoistaion dse lieux)

    • Jacob Vladimir Balga, auprès duquel j’ai appris la DEI (Détoxination émotionnelle et informationnelle) et les constellations familiales intégrales et holistiques

    Et j’ai oublié cet ouvrage sur le massage des bébés :

    • Frédéric Leboyer : « Shantala, un art traditionnel, le massage des bébés »

    Si tu t'abonnes option 4 chez Lulumineuse (rien qu'un mois à 22€), tu pourras regarder le replay du direct que j'ai fait au sujet des bébés. www.lulumineuse.com

  • Parentalité,  S'élever soi-même
    Pourquoi faire de son mieux pour éviter de rentrer dans son personnage (au sens d'Omraam) avec les enfants ?
    A quels moments entrons-nous dans notre personnage avec eux ?
    Que faire quand nous sortons de notre personnage pour "réparer" la relation ?
    Comment progresser pour ne plus se laisser happer par notre personnage au quotidien avec les enfants ?
    Comment cultiver de bonnes vibrations tout au long de la journée en leur compagnie ?
    Nous cheminerons ensemble à travers ces questions.
    J'apporterai des éclaircissements, partagerai des pratiques et des lectures.
    Je répondrai aux questions des abonnés 4 de Lulumineuse ce jeudi 14 janvier à 20h.
    Si tu souhaites t'abonner c'est ici :
    https://www.lesabonnesdelulu.com/blank
    Tu commences et arrêtes quand tu veux !
  • Parentalité,  témoignage

    Unis dans la communication et non dans le positionnement !

    Je me suis posée la question : qu’est-ce qui m’aide le plus pour choisir mes « non » de manière juste ?

    Ma réponse : avancer dans cette quête avec mon compagnon.

    Nous communiquons sur nos paroles, actions, réponses auprès de nos enfants.

    Après coup, quand nous en ressentons le besoin, nous nous exprimons nos ressentis positifs et négatifs sur la manière de faire de l’autre et de soi-même. Pour notre premier enfant, puis à l’arrivée du deuxième, nous avions pris l’habitude de le faire chaque soir quand il dormait, dans la co-écoute.

    Sur le moment, si nous ne sommes pas d’accord avec le positionnement ou la manière d’être ou de faire avec nos enfants, nous faisons de notre mieux pour nous l’exprimer.

    Nos enfants peuvent entendre que nous ne sommes pas forcément d ‘accord et que nous en discutons.

    Pas question pour nous de laisser l’autre être injuste.

    Pour en revenir au « non », quand je sens que j’ai du mal à faire un choix, je reporte si cela est possible, je dis à mon enfant que je vais en parler avec son papa.

    Quand je sens que j’ai dit « non » et que je ne me sens pas vraiment juste, je lui demande d’aller demander l’avis à son papa.

    Nous sommes unis dans le but de faire de notre mieux avec nos enfants mais pas dans les réponses que nous apportons, chacun exprime son authenticité, nous ne nous alignons pas sur l’autre « par défaut ».

    Bien sûr, le fait d’avoir un fort taux d’affinités et des valeurs très proches rend la tâche plus simple !

  • J'agis avec justesse,  Parentalité

    Rembobinons !

    Modifier nos habitudes n’est pas aisé. Comme pour apprendre parler une nouvelle langue ou à jouer d’un instrument de musique, nous avons besoin d’entrainement, de patience, de persévérance et d’empathie envers nous-même.

    Parfois, nous réalisons très rapidement que nous aurions pu faire mieux avec notre enfant.

    A ce moment-là, rembobinons !

    Stop ! Je rembobine ! Je reprends la dernière scène !

    A ce moment, il est possible d’ajouter une touche d’humour en faisant le bruitage et les gestes du rembobinage.

    Et hop, nouvelle scène, en mieux !

    Rembobiner permet de rester dans une relation de confiance avec notre enfant.

    Cela lui montre que nous pouvons réaliser nos erreurs et les rectifier.

    Nous sommes son modèle, il pourra lui aussi rembobiner.

  • Parentalité

    Merci !

    Je fais le choix de dire « Merci ! » ou de dire ce que je ressens plutôt que de dire « c’est bien ! » qui apporte un jugement moral.

    Avec mon bambin, j’ajoute le signe « merci » en langue des signes.

    Dire merci, avoir de la gratitude, est bon pour notre bonheur !

    Dire merci authentiquement à notre enfant lui apprend à dire merci authentiquement.

    Dire merci à notre enfant permet d’installer une relation de confiance.

  • Accueil,  J'agis avec justesse,  Parentalité,  témoignage

    Avant de dormir, rions ensemble !

    A chaque famille, ses habitudes au moment du coucher.

    Il y a une croyance qui me parait limitante : pas d’agitation avant de dormir.

    Chez nous, aucun problème avec l’agitation avant de dormir.

    En ce moment, après manger, les garçons se déshabillent et sautent sur les lits en rigolant.

    Quand nous les rejoignions, nous prenons un temps avec un enfant chacun et nous suggérons un jeu de contact pour l’aider à décharger.

    Avec notre cadet, 1 an et demi, si nous avons eu dans la journée des moments où nous avons du « l’obliger », nous proposons un jeu avec renversement de pouvoir. Par exemple, il me pousse, je tombe en arrière en feignant l’indignation, s’il rit nous continuons.

    Parfois, nous jouons tous les quatre au rodéo.

    Si notre ainé a eu un moment difficile avec l’un de nous, alors c’est ce parent qui va jouer avec lui. Les « chamailles » l’aident bien à rire et se décharger de nos possibles moments d’autorité.

    Ce moment de jeu, d’excitation , de rire n’est pas systématique, nous suivons les envies et besoins de chacun.

    Et après le rire ?

    Peut-être, pensez-vous qu’ils ne veulent pas dormir ?

    Et bien si !

    Après, ils sont ok pour enfiler les pyjamas et se glisser sous la couette.

    Parfois, après les rires viennent les pleurs. Et oui ! Si le besoin de décharge n’est pas assouvi par le rire alors ce sont les pleurs qui vont terminer l’œuvre. Après avoir ri, la confiance est forte entre nous, l’enfant est en sécurité, il peut lâcher ses pleurs.

    Il n’y a plus qu’à accueillir !

    Nuit tranquille garantie !

  • Bébé,  Parentalité,  témoignage

    Tout nu !

    Depuis quelques semaines, notre bambin d’un et demi adore être tout nu !

    Souvent, il n’a pas envie que nous l’habillions ou bien il retire tous ses habits.

    Chez nous, il fait 19 à 20 degrès.

     

    Quelles réponses apportons-nous ?

    La plupart du temps, pas de souci, « vis tout nu » !

    Quand nous sortons, je prends ses habits dans un sac, nous sortons et une fois dehors, il demande ses habits.

    Si je vois qu’il semble avoir froid alors je lui mets des habits en passant par le jeu s’il n’a pas très envie. Il aime les T-shirts avec des dessins d’animaux et les pulls à poches, ça aide !

    Pour que cela se passe tranquillement, j’ai dû appuyer sur « chut ! » à l’intérieur de moi quelques fois, et l’aide de mon compagnon pour me rappeler que les enfants ont bien plus chaud que moi !

    « Mais il va avoir froid ! »

    Et bien non en fait, il va bien.

    Nous avons à cœur de ne pas brimer les envies, les goûts, les besoins, les explorations, les découvertes de nos enfants. Tout en trouvant un équilibre pour qu’ils vivent dans un environnement sécurisant et responsabilisant.

    De la même manière, nous laissons notre fils ainé libre de ne pas porter de slip, pas de souci.

    D’ailleurs les filles, profitez vous de « cette pause » pour vous libérer de votre soutien gorge ?

    Aussi, pour la nuit, avez vous essayé de vous libérer de votre pyjama ?

    J’avais lu un article sur une étude qui a observé une corrélation entre le niveau de bonheur des gens et leur habitude de dormir tout nu !

  • Apprentissages,  Parentalité

    Laisser l’enfant concentré

    Ce matin, nous recevons un colis.

    Mon fils de 5 ans s’empare du carton.

    Il prend ses ciseaux, son ruban adhésif, ses crayons.

    Il transforme le carton en bateau !

    Il nous demande comment écrire « bateau capitaine Anaël ».

    Plusieurs fois me vient l’idée de lui proposer de se joindre à nous pour différentes choses.

    Et puis non, chut je me tais.

    Un enfant peut passer un très long moment concentré sur son jeu ou la réalisation de son projet.

    Je me souviens d’un retour de classe en PS : Anaël n’était manifestement pas content. Il m’explique qu’il faisait un dessin quand la maitresse a insisté pour qu’il aille rejoindre les autres pour gouter. Il n’avait pas faim, il était concentré sur son dessin.

    A mon sens, l’école « classique » ne permet pas aux enfants de s’investir dans leurs activités, de rester concentrés.

    Au contraire, le découpage du temps en multiples petites tranches induit que les enfants perdent leur concentration spontanée.

    Et, en effet, les plages sont courtes parce que les enfants ne restent pas concentrés sur des activités subies, peut-être dénuées de sens et peut-être même nuisibles à leur développement quand une notion est abordée trop tôt.

    Un des éléments les plus importants pour moi dans notre choix de « unschooling » c’est de donner la possibilité à mes enfants de rester concentrés sur ce qu’ils font.

    Ceci est aussi possible dans une école « nouvelle », les plages peuvent être choisies beaucoup plus longues et peuvent être adaptées à chacun.

    Proposition : Observe ton enfant, il est concentré, tu as envie de lui parler ou de l’interrompre, appuie sur chut !

    S’il est concentré, ça peut attendre, non ?!

    Si ton enfant est déjà le zapping, comment vas-tu faire pour lui permettre de se reconnecter à sa concentration spontanée ?

  • Bébé,  Parentalité,  témoignage

    Récit d’une hygiène naturelle

    Quelques jours avant mon premier accouchement, un ami m’a parlé de l’hygiène naturelle, de la possibilité de se passer des couches en étant à l’écoute du besoin d’élimination de son bébé. Curieuse, je lis le livre « Sans couche, c’est la liberté ». Ça alors, bébé communique son envie de faire pipi et caca dès la naissance ! Impossible pour moi de faire comme si je n’avais rien découvert, je m’y mets ! Oups, j’ai déjà acheté plein de couches lavables et les habits que j’ai ne sont pas adaptés à l’HNI. De plus, bébé nait fin décembre, je ne vais pas le mettre tout nu les premiers mois ! J’en parle à mon compagnon, il est partant. Nous choisissons un bol en plastique pour faire l’affaire.
    Pour notre premier bébé, nous avons perçu son besoin de faire pipi jusqu’à ce qu’il se mette debout et de faire caca jusqu’à ses premiers pas.
    A l’arrivée de notre deuxième bébé, nous avons anticipé et avons demandé en cadeaux de naissance des jambières, des mini couches HNI avec deux élastiques, des langes, des t-shirt longs plutôt que des bodys, un mini-pot avec deux tours de pot (site ecopitchoun).
    Dès sa naissance, c’est parti, je suis totalement à l’écoute de mon bébé, pour une partie, c’est dans le pot pour l’autre dans les langes. Je me prends au jeu, j’écris pendant quelques jours ce que j’observe à quel moment fait-il pipi et caca par rapport aux tétées, à son sommeil et au portage. Et ça marche, des habitudes se dessinent ! Il est né en septembre, cela facilité les premiers mois, il n’a pas besoin de nombreuses épaisseurs. Plus vite les tissus sont retirés, plus j’ai de chance de lui proposer le pot au bon moment et moins je me lasse.
    La nuit, quand il se réveille pour téter, je lui retire sa couche, c’est plus simple avec un pyjama 2 pièces et j’installe le pot sous lui pendant la tétée. Il passe de nombreuses nuits sans salir sa couche. La journée, en plus des moments clés, j’observe ses petits signes. Je ne « gagne » pas à tous les coups, mais ça marche bien. Tout le monde s’y met dans la famille, papa, grand-frère et mamie apprennent à communiquer avec lui sur son élimination.
    Vers 11 mois, nous ajoutons le 3 signes de la langue des signes : pipi, caca et pot. Il apprend vite à signer « caca » et l’utilise pour les deux besoins. Nous lui mettons le pot à disposition. A 12 mois il marche et commence à aller sur le pot. Il ajoute un son, très clair, au signe.
    A présent, il a 18 mois, le pot est à disposition, il y fait ses besoins, disons 9 fois sur 10, dans la journée et sa couche de sieste ou de nuit n’est mouillée que si nous tardons trop à lui retirer son pyjama. Il va aussi sur les toilettes avec le réducteur.
    Ce n’est pas une performance, c’est juste de l’écoute.
    C’est du respect pour lui, il communique avec nous sur son besoin d’élimination, pourquoi le laisserions-nous dans des couches sales ?
    Notre bébé n’est pas particulièrement doué, il se développe juste naturellement.
    Nous ne sommes pas spécialement « connectés », nous sommes à l’écoute de notre bébé et nous lui permettons de s’exprimer et d’être compris. Nous ne coupons pas cette possibilité qu’il a.
    Avec notre premier, nous n’étions pas aussi équipés. Surtout, nous n’avions pas présenté le pot quand il s’est mis à refuser que nous le tenions pour faire caca vers 11 mois. Nous l’avons laissé faire ses besoins dans sa couche même si nous voyions qu’il le faisait. Nous avons rompu cette communication.
    Également, il était gardé quelques heures par semaine et il est rare de trouver une personne prête à jouer le jeu de l’HNI.
    Pour notre deuxième, nous travaillons chacun notre tour avec son papa et, s’il est gardé, c’est par ses grands-parents qui savent communiquer avec lui.
    Choisir de travailler autrement pour être avec ses enfants, c’est un choix, dont je parlerai dans d’autres posts.
    Maintenant que tu as lu ceci, seras-tu de ceux qui s’intéressent aux besoins de bébé et vont se renseigner et tenter l’aventure ?!

  • Parentalité,  témoignage

    Témoignage d’une maman

    Ariane a participé à un cycle d’ateliers parents que j’ai animé à Crest avec l’association Coop’cinelle, sur une période de 10 mois.

    Avant ces ateliers, j’avais déjà conscience de l’importance d’être à l’écoute des besoins de mon enfant ; c’était plus difficile d’être dans la douceur avec moi-même quand je ne parvenais pas a être celle que je voulais. J’étais souvent frustrée.

    Je n’avais pas vraiment le goût de jouer avec ma fille, je voulais surtout lui donner de la matière à « progresser » dans ses apprentissages.

    Ce qui m’a donné envie de venir à tes ateliers, c’est toi 🙂 Et notamment quand je te vois faire avec tes propres enfants, avec une grande douceur alliée à une juste fermeté, ça m’inspire !

    Ce qui a changé dans ma relation avec mes enfants et dans ma posture de parent depuis, c’est : plus de lâcher prise ! Le fait de partager avec d’autres parents m’a aussi amenée a relativiser les difficultés que j’avais. Plus que de chercher à développer l’intellect de mes enfants, je vois davantage se développer leur personnalité, et ce avec un grand bonheur.

    Ce qui m’a été le plus utile, c’est le temps de jeu libre ! Même si je le mets peu en place, je prends davantage de plaisir à jouer avec mes enfants, en les laissant mener la danse.

    Le jeu spontané aussi, rire ensemble au lieu de cristalliser une frustration (chez moi) qui pourrait virer a énervement. Ça met de la légèreté dans le quotidien.

    J’ai apprécié toutes les connaissances que tu apportes, les pistes bibliographiques, ton écoute, ton partage d’expérience.

  • Bébé,  Parentalité,  témoignage

    Récit d’un coucher

    Il est l’heure d’aller au lit. Je montre le signe du dodo (en langage des signes) à mon fils, âgé d’un an et deux mois. Il me sourit, il fait également le signe. Je lui demande de venir vers moi. Il se dirige vers ses jeux. « Tu as encore envie de jouer. Tu continueras de jouer demain, maintenant c’est le moment d’aller au lit, viens !». Il vient et veut vite repartir. Je suis assise au sol, je lui montre la chambre, et, tout en douceur, ne le laisse pas retourner jouer. Il n’est pas content, j’accueille complètement et lui montre calmement la chambre, j’ai le temps. Il exprime encore un peu son mécontentement puis va dans la chambre. Je le suis, je ferme la porte, à nouveau il n’est pas content. Je le déshabille, il se laisse faire. Il est joyeux, je le câline, nous jouons, nous rigolons ensemble. Je lui mets sa couche, il veut bien car il a un petit jouet dans ses mains. Je lui montre le pyjama, il ne veut pas que je lui mette. Je joue avec le pyjama, je fais semblant de le mettre, il rit, je continue. J’ai le temps. Il accepte le pyjama. Un gros câlin, « c’est le moment de dormir mon bébé, je te pose dans ton lit ». Il veut sortir, je m’interpose en douceur, « tu restes dans ton lit maintenant ». Il s’allonge, il gigote, il grogne, il ne veut pas lâcher ma main. Je la retire, je la pose sur son dos, je commence à respirer avec le rythme de la cohérence cardiaque. D’autres soirs, il s’endort tranquillement dans ces mêmes conditions. Pourtant, à nouveau, il gigote, il n’est pas tranquille, il ne veut pas lâcher ma main. Je m’éloigne un peu, il se relève. « Tu peux t’endormir tranquille, je vais revenir passer la nuit à côté de toi, comme chaque nuit. » (cododo) « Tu n’as pas envie que je parte, je comprends, je suis partie plusieurs heures aujourd’hui. » Je sens qu’il a besoin de se décharger de ses émotions de la journée. Je pourrais rester à côté de lui et attendre, peut-être une heure que son sommeil l’emporte sur son besoin de s’exprimer. Et probablement, je serais déçue de n’avoir rien fait d’autre de ma soirée et, probablement, il se réveillerait dans la nuit, avec toujours, son besoin de décharger. Je pourrais le laisser pleurer seul dans son lit, non, bien sûr je ne pourrais pas, je ne laisserai pas mon enfant seul avec ses pleurs, dans l’insécurité. Son papa arrive, parfait ! Je souhaite une bonne nuit à mon bébé puis vais rejoindre mon grand garçon pour l’accompagner dans le sommeil, après un gros câlin, peut-être le partage de notre moment préféré de la journée et une histoire inventée par nous deux, ensemble nous allons écouter une méditation de François Breton. Je m’éloigne, bébé pleure. Son papa est là, il accueille complètement « tu voudrais rester avec maman, tu peux pleurer, je suis là, je t’écoute. » Je l’entends pleurer, je sais qu’il est en sécurité affective avec son papa, il peut exprimer son chagrin de m’avoir vue partir deux fois aujourd’hui, il va dormir paisiblement ensuite. Merci papa.

  • Apprentissages,  Parentalité

    Apprendre à lire

    Cet article est une invitation à se poser des questions, il est fort synthétique. Si votre curiosité est touchée, vous pouvez lire des développements de Bernard Collot ou J-Perre Lepri par exemple.

    Un sujet trop souvent réduit aux deux méthodes syllabique et globale. Certains ont pensé à adopter un mixte des deux : la méthode mixte. Une autre possibilité, qui est celle que je choisis, est aucune des deux, pas de méthode mais une organisation favorable et un accompagnement adéquat.

    Pourquoi ?

    Apprendre à lire est un acte visuel et non auditif.
    Lire ce n’est pas déchiffrer, c’est comprendre le sens.
    Notre langue n’est pas phonétique.
    Les deux méthodes citées ne sont pas des méthodes d’apprentissage mais d’enseignement.
    Apprendre à lire se fait de manière naturelle, ou autonome, à partir du moment où l’enfant évolue dans des lieux où d’autres lisent et écrivent pour de vrai.
    Découper l’apprentissage des sons du plus simple au plus compliqué en moult étapes et lire des mots ou textes sans contexte sort l’activité de lecture de sa réalité et en crée une autre fastidieuse.
    Lire est indissociable d’écrire.

    Je choisis de permettre aux enfants d’évoluer dans un espace où l’écriture et la lecture sont présents, de vivre en multi-âge, de ne rien édulcorer parce que certains ne savent pas lire, de leur lire des histoires, d’afficher différents vrais écrits au mur, de créer des situations où l’on a besoin de lire et écrire, de leur laisser l’accès libre à la bibliothèque y compris les BD, d’utiliser pour tous les mêmes outils écrits liés à l’organisation de la réunion, des métiers, des tableaux de bord….
    Je choisis d’accompagner leur apprentissage : je favorise un climat de confiance entre eux et moi et entre eux pour que celui qui souhaite apprendre puisse poser des questions, je réponds aux questions des enfants sans leur faire déchiffrer ce qu’ils me demandent de lire, j’écris ce qu’il me demandent d’écrire, je ne leur impose pas des temps d’apprentissage de la lecture, je ne les oblige pas à lire à haute-voix.

    Avec ceci, il est encore possible que des enfants n’entrent pas dans la lecture. Je vois quatre raisons : – l’enfant n’est pas en confiance avec moi et n’ose pas me poser des questions,
    – l’enfant sent les attentes ou la pression de ses parents pour qu’il sache lire « dans les temps »,
    – l’enfant n’est pas dans le plaisir d’apprendre à lire car une méthode a été utilisée pour lui enseigner la lecture au préalable et il n’a pas déconstruit cette croyance que lire est compliqué et fastidieux ou perd une grande énergie à déchiffrer phonétiquement toutes les lettres deux par deux,
    – l’enfant a peur d’apprendre au sens décrit par Serge Boimare dans « L’enfant et la peur d’apprendre » car il a des charges émotionnelles à libérer.

    Dans les trois premiers cas patience et confiance de la part de tous les adultes qui éduquent l’enfant apportent la solution. Pour le quatrième, en plus de ces deux qualités un accompagnement psycho-pédagogique pourra aider, là aussi comme décrit par Serge Boimare.

  • Parentalité,  témoignage

    Une conférence éclairante

    Brigitte Guimbal

    J’ai eu la joie d’assister ce dimanche à Saillans à la conférence de Brigitte Guimbal du magazine PEPS. Voici ce que j’en ai retenu. Ceci écrit avec mon filtre et ne reprenant pas ses mots directement.

    L’enfant a besoin d’évacuer ses émotions (chagrin, colère, frustration, peur).

    Pour cela, il a besoin d’être écouté par un adulte, avec empathie, sans intervention, sans jugement, sans intellectualisation, juste permettre que ça sorte en se sentant en sécurité, avec un contact au moins visuel, et jusqu’au bout des pleurs, des cris.

    Pour écouter des pleurs, prendre l’enfant dans ses bras ou rester à côté prêt à le faire.

    Pour écouter la colère, laissez taper l’enfant dans vos mains ou dans un coussin que vous tenez, laissez-le exprimer des cris, des paroles « agressives ».

    Pour écouter la frustration d’un enfant, écoutez-le, reconnaissez sa frustration, ne cédez pas pour qu’il puisse aller au bout de l’émotion.

    Pour permettre à un enfant d’accéder à la décharge, le jeu est une bonne porte d’entrée (voir le livre « Développer le lien parent-enfant par le jeu » d’A. Solter).

    Un enfant qui bloque ses émotions dépense de l’énergie pour les retenir et construit des mécanismes de contrôle et des stratégies de survie.

    Quand un événement vient réveiller une blessure dont l’émotion n’a pas été évacuée, le mécanisme de contrôle peut lâcher et les émotions se déverser, et alors paraitre démesurées face à la situation présente.

    Quand le trop-plein d’émotions refoulées est important l’enfant est perturbé dans son développement. S’il peut lâcher ses émotions en étant écouté, il retrouve ses capacités.

    L’enfant qui n’est pas écouté avec empathie dans ses émotions perd sa capacité d’empathie.

    Un enfant laissé seul quand il exprime une émotion se sent abandonné, perd confiance en ses ressentis et en l’adulte.

    Dès la naissance, le bébé a besoin de pleurer sans être empêché de le faire et sans être abandonné à ses pleurs.

    Un enfant qui décharge ses émotions au fur et à mesure est joyeux et peut mettre en attente des émotions jusqu’à ce qu’une personne soit disponible pour l’écouter.

    L’enfant ne pleure pas car il est fatigué, il pleure car, fatigué, il n’a plus assez d’énergie pour retenir ses émotions refoulées.

    Un enfant qui a pris l’habitude de refouler va décharger longuement et fréquemment quand il va commencer à être écouter, pour rattraper le retard. L’aide d’un professionnel peut être nécessaire si les mécanismes et les stratégies sont bien inscrites.

    L’enfant ne fait pas de caprices ou n’agit pas sciemment pour embêter l’adulte, il réagit en fonctions de ses blessures, mécanismes de contrôle et stratégies. Il montre un besoin de décharger ses émotions.

    Un adulte a besoin d’évacuer ses émotions refoulées pour pouvoir écouter sereinement celle des enfants.

  • Bibliographie,  J'agis avec justesse,  Parentalité

    Accompagner la colère des enfants

    Quand notre enfant entre dans une colère, nous pouvons :

    – nous concentrer sur notre amour pour lui,

    – nous rappeler que ce qui vient de lancer la colère est un prétexte pour qu’elle puisse sortir et que cela va lui faire du bien,

    – le mettre dans un espace où il ne peut ni se faire mal, ni faire mal à un autre, ni abimer du matériel,

    – rester dans la même pièce que lui pour qu’il puisse au minimum nous voir,

    – rester très proche de lui s’il risque de se faire mal, s’il est très jeune, si nous en ressentons le besoin,

    – l’entourer de nos bras si cela nous semble adapté en lui laissant la possibilité de bouger,

    – lui dire quelques mots pour lui exprimer qu’il peut se décharger de sa colère, que nous sommes là, que nous l’aimons,

    – s’il nous tape, lui tendre nos mains pour qu’il frappe dedans, si ceci est insupportable : prendre un coussin dans nos mains,

    – bien respirer, rester dans l’accueil tant que nous pouvons,

    – trouver un relais si nous ne tenons plus, en l’absence de relais lui exprimer que nous ne pouvons plus accueillir son émotion et que nous choisissons de le distraire, ou de nous éloigner un peu tout en restant en contact visuel,

    – trouver une écoute empathique pour nous permettre de lâcher nos propres émotions, ce qui augmentera notre capacité d’accueil et travailler sur nos blessures.

    Il y a des choses que nous pouvons être tentés de faire qui ne respectent pas l’écoute de son émotion. Si nous les faisons, soyons conscients que cela implique que l’émotion n’est plus accueillie.

    – le distraire en parlant, en jouant, en chantant, en le chatouillant, en lui proposant à manger…

    – lui poser des questions,

    – lui demander de faire un choix,

    – lui donner un doudou.

    Dans tous les cas, évitons les paroles blessantes, humiliantes, les jugements, le chantage, la comparaison, la menace.

    Source : les livres d’Aletha Solter et « A l’écoute des enfants » de Patty Wipfler en téléchargement ici.

  • Bébé,  Parentalité

    Chaleur, contact, portage

    Le bébé qui vient de naitre a besoin d’être en contact avec ses parents.

    Il vient de passer 9 mois dans le ventre de maman, il a besoin d’un temps de transition.

    Ecoutez-vous et portez-le en écharpe ou dans un T-shirt peau à peau autant que vous le souhaitez au cours de la journée.

    Ecoutez-vous et gardez-le sur votre ventre ou contre vous la nuit*.

    Les « récipients » à bébé ne servent que ceux qui les vendent. Nul besoin de berceau, landau, poussette, transat et cosy (en dehors de la voiture bien sûr), sauf en cas de douleurs de dos ou autres douleurs et pathologies des parents.

    De même, si vous aviez préparé une chambre pour bébé et que vous écoutez vraiment ses besoins, cette pièce peut vous servir à autre chose pendant plusieurs mois, c’est auprès de ses parents qu’il a besoin de dormir. Et par la suite, peut-être pourra-t-il rejoindre la chambre de son ainé.

    Au fil des semaines, en journée, bébé pourra être posé de plus en plus sur un tapis d’éveil (article sur la motricité libre à venir, vous pouvez déja taper motricité libre et Emmi Pikler dans un moteur de recherche).

    Il y a de fortes chances que vous trouviez des personnes de votre entourage pour vous parler des mauvaises habitudes que vous donnez à votre enfant, voyez une belle occasion de travailler sur le lâcher-prise et pour abandonner vos allégeances. De plus, préservez votre intimité familiale, c’est vous qui choisissez où et comment dort votre bébé.

    Le seul point de vigilance que j’émets quant au portage concerne l’écoute des pleurs. Le portage ne doit pas être une solution pour stopper les pleurs de bébé. Si vous répondez à ses pleurs par le portage et la ballade et que bébé se réveille dès que vous vous arrêtez ou s’il ne s’endort plus que dans ces conditions, c’est qu’il a probablement besoin que vous écoutiez ses pleurs (voir l’article sur les pleurs).

    Si vous sentez qu’il a besoin de pleurer mais avez des obligations immédiates, que vous choisissez de le porter, pas de souci, gardez juste en tête que son besoin de pleurer est reporté.

    *Évidemment, sans avoir consommé aucune drogue, médicament et alcool compris.

  • Bébé,  Bibliographie,  Parentalité

    Pourquoi et comment j’accueille les pleurs de bébé

    Pourquoi ?

    • C’est sa manière de s’exprimer, de faire sortir ses émotions.
    • Après avoir pleuré, mon bébé est apaisé.
    • Il évacue ainsi ce qui le stresse au quotidien et l’a stressé dans le passé, je ne sais pas quoi mais j’accueille. En même temps, je veille à ce qu’il vive dans un environnement le moins stressant possible.
    • Plus d’infos sur ce mécanisme d’évacuation dans le livre « Pleurs et colères des enfants et des bébés » d’Aletha Solter.

    Quand ?

    • Quand ses besoins de base (tétées, rot, pipi/caca, chaleur et contact) sont assouvis et qu’il s’agite, met ses doigts à la bouche.

    Comment ?

    • Je le prends dans mes bras ou le mets sur mes genoux,
    • je le regarde,
    • je touche ses mains et/ou son visage,
    • je lui dis qu’il peut pleurer, que je l’écoute,
    • je dis quelques mots qui rassurent : je suis là pour toi, tu es en sécurité, je t’aime puis je me tais la plupart du temps d’écoute,
    • j’écoute ses pleurs jusqu’à ce qu’il s’endorme ou soit apaisé.

    Remarques et conseils

    • Si les pleurs sont entendus au fur et à mesure, cela ne dure pas longtemps, s’ils ne le sont pas cela peut durer 2h.
    • Si les pleurs sont entendus en journée, vous éviterez une grosse décharge le soir ou la nuit.
    • Il est d’autant plus facile d’écouter sereinement les pleurs de son enfant si nous avons la compréhension de ce mécanisme physiologique et nécessaire d’évacuation et si nous sommes nous-mêmes « à jour » de notre besoin d’évacuation (des pleurs non évacués ou non écoutés de notre enfance notamment). S’il vous est difficile d’écouter les pleurs de votre enfant, voyez une belle occasion de commencer un thérapie ou au minimum de trouver une oreille expérimentée en écoute empathique.
    • Attention ! L’allaitement à la demande (que je pratique) et une mauvaise compréhension de ce besoin d’évacuation mènent à un sur-allaitement dans les moments où bébé a besoin de pleurer et non de téter (voir l’article sur l’allaitement à la demande).
    • Attention ! Le portage en écharpe (que je pratique) et une mauvaise compréhension de ce besoin d’évacuation mènent à porter le bébé pour qu’il s’endorme quand il a besoin de pleurer (voir l’article sur le portage).
    • La tétine et le doudou sont des interrupteurs qui permettent d’empêcher l’évacuation des pleurs et nuisent au développement de la vie émotionnelle du bébé.
    • Bébé cesse de sucer son pouce, de mordiller ses doigts dès qu’il est écouté.
  • Parentalité,  témoignage

    Accouchement à domicile

    J'accouche chez moi

    J’ai accouché chez moi en septembre 2018, voici ici mes motivations et satisfactions :

    • Je vis tout l’accouchement avec les mêmes personnes, que j’ai choisies, avec qui j’ai préparé l’accouchement, avec lesquelles j’ai un lien affectif : mon compagnon, une amie doula, une sage-femme.
    • Mon intimité est préservée tout du long, je suis dans ma bulle.
    • Je fais tout le bruit dont j’ai besoin.
    • J’accouche à mon rythme, sans la pression d’un protocole, je n’ai pas besoin de faire de la voiture et des formalités administratives.
    • Je choisis la pièce où j’accouche, je choisis la chaleur et la luminosité.
    • Aucun geste intrusif n’est fait sur moi pendant l’accouchement, pas de prise de sang, de cathéter, de monitoring, d’examen du col…
    • Je reçois quelques conseils justes, brefs, précis, je choisis mes positions, personne ne me dit quand et comment pousser.
    • Aucun geste intrusif n’est fait sur mon bébé, son papa le pose sur mon ventre, il n’est pas nettoyé, ausculté…
    • Je me sens en sécurité avec la sage-femme qui veille au bon déroulé et accomplit les gestes pour le bébé et moi quand c’est le bon moment pour nous. Je sais qu’une cas d’urgence, elle aurait fait les bons gestes et les bons choix.
    • Je ne suis pas tentée par la péridurale, je vis l’accouchement physiologiquement comme une évidence.
    • Après l’accouchement, ma bulle est toujours préservée et mon ainé nous rejoint.
    • Je mange et bois ce que je souhaite.

    J’ai connu en 2014 un accouchement à la maternité. Je savoure aujourd’hui le bonheur d’avoir accouché chez moi.

    Toutefois, je reconnais complétement l’importance et le savoir-faire des maternités pour les cas difficiles, pathologiques.

    Je fais simplement le vœu que les femmes soient davantage conscientes de leur pouvoir, de leur autonomie, de leur capacité à accoucher. Nous ne sommes pas accouchées, nous accouchons.

    Sincère et grand merci à toutes les sage-femmes et doulas qui  accompagnent les naissances à domicile.

    Je conseille la lecture du livre d‘Ina May Gaskin « Le guide de la naissance naturelle ».

  • maison,  Parentalité

    Le sommeil

    Bonne nuit !

    Commençons par les conditions matérielles pour un bon sommeil, des petits, comme des grands. D’ailleurs des grands bien reposés sont tellement mieux disposés à accompagner les petits.

    D’abord ne pas nuire.

    Il ne s’agit pas de tomber dans la parano mais d’offrir à nos enfants (et à nous mêmes) des conditions « saines » de sommeil.

    Si vous vous munissez de « volonté » et « simplicité », voici quelques pistes :

    Éviter les pollutions électromagnétiques :

    • Éteindre de wifi dans la maison, encore mieux ne jamais l’allumer.
    • Éteindre de DECT (téléphone sans fil) dans la maison, encore mieux ne pas en avoir sans technologie « full eco », il s’agit de la plus grande nuisance électromagnétique de la maison.
    • Apporter le radio-réveil à la déchetterie.
    • Placer la tête de lit à plus d’un mètre de toute prise électrique, même si rien n’est branché dessus.
    • Pas d’écran dans la chambre.
    • Si construction ou rénovation, penser câble blindé, bio-rupteur.

    et aériennes :

    • Avoir un matelas et un oreiller en matière naturelle (laine, latex 100% naturel, coco…).
    • Avoir des meubles sans colle, non émissifs de COV.
    • S’abstenir de tous produits chimiques et encens, bougies, huiles essentielles (he de lavande et de tea tree = perturbateurs endocriniens), même et surtout ceux qui sentent bons.
    • Avoir des fenêtres sans COV, surtout pas de PVC mais alu ou bois de qualité.
    • Éviter la présence de plastiques, autres que les numéros 2,4 et 5, qui contiennent des perturbateurs endocriniens.
    • Aérer chaque jour.

    Ça fait déjà un bon ménage à faire !

    Dans l’idéal la chambre est très sobre.

    Le feng shui ajoute quelques recommandations comme d'éviter la tête à l’ouest (personne n’aime y être !), pas de miroir qui reflète le lit, pas de lit dans un passage d’air entre portes et/ou fenêtres, pas de couleur yang comme le rouge, l'orange, le jaune.

     

    Pour continuer sur les conditions d’un bon sommeil, quelle journée a passé votre enfant ?

    A-t-il reçu suffisamment d’amour que ce soit sous forme de câlins, de bisous, de mots doux, de massages, de moments de complicité (un temps de jeu par exemple) ?

    S’est-il suffisamment dépensé physiquement ? A-t-il pu jouer librement dehors ? au contact de la nature ?

    A-t-il pu exprimer ses sentiments, ses émotions ?

    A-t-il eu des occasions de vivre ce qui le nourrit, l’intéresse en ce moment ? que ce soit jouer avec d ‘autres, peindre, construire… ?

  • Bibliographie,  J'agis avec justesse,  Parentalité

    Jouer et rire avec nos enfants

    Développer le lien parents-enfants par le jeu

    L’enfant évacue ses émotions refoulées, entre autres, par le rire.

    Rire avec les enfants est aussi un chemin de guérison et d’évolution pour les adultes.

    Avoir en tête les différents jeux qui aident l’enfant à évacuer nous permet de repérer « des perches » qu’ils nous tendent et si nous sommes dans des conditions favorables à les saisir pour le bien-être de chacun.

    Ainsi, par exemple, l’enfant qui monte sur la table pendant le repas alors qu’il sait que c’est un comportement indésirable est en train de créer une occasion de se décharger d’une situation difficile qu’il a vécue (le parent ignore laquelle, ce n’est pas grave). Le parent conscient de cela peut alors mimer un refus exagéré « oh non ! pas sur la table pendant le repas ! », attraper (avec douceur) le bambin et le remettre sur sa chaise, s’il rit et recommence, c’est gagné !

    Je vous invite à lire le livre « Développer le lien parent-enfant par le jeu » d’Aletha Solter.

    Voici un résumé des différents jeux abordés dans ce livre:

     

    Jeu symbolique

    – si l’enfant initie un jeu où il met en scène un moment difficile, le parent lui accorde toute son attention (s’il le fait seul, il n’évacue pas).
    – le parent peut initier un jeu symbolique en mettant en scène un conflit ou un moment difficile avec les jouets. Pour cela, le parent choisit un moment calme et reposé, il encourage les jeux de fantaisie, les paroles et les rires. Si l’enfant se replie, il arrête.
    – exemple : l’adulte a peur du chien.

    Jeu de cause à effet

    – une action de l’enfant provoque toujours la même réponse chez l’adulte, l’enfant est aux commandes.
    – exemple : tomber à chaque fois que l’enfant fait tomber sa poupée…
    – ce jeu aide à évacuer l’impuissance, l’angoisse, la perte de contrôle.
    – avec bébé c’est répéter ses paroles et gestes (miroir)
    – plus grand « c’est Jacques a dit ».

    Jeu d’absurdité

    – agir stupidement, faire volontairement des erreurs manifestes ou exagérer votre émotion ou un conflit.
    – exemple : faire des erreurs de manière délibérée comme mettre le slip sur la tête, se tromper de mots…
    – jeu utile aux enfants qui craignent les erreurs.
    – jeu utile quand l’enfant ne veut pas coopérer.
    – jeu utile quand l’enfant a peur.
    – attention : l’enfant ne doit pas se sentir taquiné, ridiculisé.

    Jeu de séparation

    – mettre une petite distance visuelle ou spatiale entre l’enfant et l’adulte
    – exemple : chez le bébé « coucou, caché ! » puis cache-cache
    – jeu utile quand l’enfant a une angoisse de séparation ou de perte
    – attention : si l’enfant se montre en détresse, se retrouver

    Jeu de renversement de pouvoir

    – l’adulte est faible ou effrayé ou maladroit ou stupide ou en colère
    -exemples : bataille de coussins avec adulte faible, adulte effrayé par araignée en plastique tenue par l’enfant, adulte se fait attraper par l’enfant car il est maladroit dans son déplacement, l’adulte feint la colère face à une action de l’enfant et le laisse refaire l’action autant de fois qu’il le veut en continuant de feindre la colère…
    – jeu utile quand l’enfant se sent impuissant, quand il a des parents autoritaires
    – jeu utile quand l’enfant se sent faible ou qu’il est agressif ou cherche la bagarre
    – ce jeu permet de diminuer l’agressivité et d’augmenter la coopération

    Jeu de régression

    – l’enfant régresse délibérément, l’adulte agit en accord avec l’âge mimé pour que l’enfant se sente protégé et aimé
    – jeu utile pour réparer une situation difficile qui a eu lieu à l’âge joué
    – exemple : l’enfant feint de pleurer comme un bébé, le parent le prend dans ses bras comme un bébé.

    Pour que cela fonctionne :

    – se laisser  guider par l’enfant et rester flexible,
    – ne pas agir de façon didactique, ne pas corriger,
    – éviter d’interpréter ou analyser son jeu,
    – si l’enfant, rit continuer (sauf chatouilles),
    – éviter de taquiner l’enfant,
    – ne pas jouer quand l’enfant pleure,
    – si l’envie de jouer n’est pas présente pour vous pour l’instant, le dire et ne pas se forcer,
    – si le traumatisme est majeur, se faire aider d’un professionnel, ou si le traumatisme dure plusieurs mois (de jeu).

  • Bibliographie,  J'agis avec justesse,  Parentalité

    Un livre précieux

    Eduquer ses enfants, s'éduquer soi-même !

    J'adore ce livre de Naomi Aldort !

    Elle fait la synthèse de notions intéressantes abordées par Solter, Neil, Holt et ajoute des éclairages clairs sur ce que vit l’enfant et sur les réponses adaptées que peut apporter l’adulte.

    Et oui, éduquer ses enfants va bien de pair avec s’éduquer soi-même, oser sortir de sa zone de confort, se déconditionner, sortir de l’illusion, créer un autre paradigme. Pour la joie de tous !

    Voici une synthèse que j’ai rédigée à partir de ce que l’auteur appelle la « méthode BAUME » :

    Accompagner l’enfant quand il est aux prises avec ses émotions ou quand il a un comportement estimé inapproprié

    Quitter ses vieux schémas demande de se montrer tolérant et patient envers soi-même.

    Chut !

    D’abord se taire pour s’observer : qu’est-ce que cela me fait ? Qu’est-ce que je pense ? De quoi ai-je besoin ? à quel moment je prendrai soin de ce besoin ? Suis-je authentique ou haut en toc (évaluer la pertinence)? Comment serais-je sans ces pensées ?

    < Observer ces pensées qui nous induisent en erreur pour retrouver notre amour inconditionnel.

    Attention

    Je porte toute mon attention sur mon enfant. Je l’observe. Je ressens mon amour pour lui.

    < Se connecter à l’enfant.

    Chut !

    D’abord se taire pour s’observer : qu’est-ce que cela me fait ? Qu’est-ce que je pense ? De quoi ai-je besoin ? à quel moment je prendrai soin de ce besoin ? Suis-je authentique ou haut en toc (évaluer la pertinence)? Comment serais-je sans ces pensées ?

    < Observer ces pensées qui nous induisent en erreur pour retrouver notre amour inconditionnel.

    Attention

    Je porte toute mon attention sur mon enfant. Je l’observe. Je ressens mon amour pour lui.

    < Se connecter à l’enfant.

    Ecoute

    Je l’écoute et l’aide à s’exprimer par mon attitude, mes gestes, mes paroles.

    < Comprendre ce qu’il vit.

    Approbation

    J’approuve ce qu’il vit, ce qu’il ressent, ses besoins, ses sentiments sans dramatiser sans livrer mes propres perceptions.

    < Lui montrer notre présence et notre amour.

    Confiance

    J’exprime ma confiance en ses capacités, ses ressources. Je ne résous pas à sa place. Je le laisse imaginer des solutions, des demandes, des idées tout en étant présent et affirmant ma confiance. Je lui donne des informations que j’estime nécessaires.

    < Eveiller en lui son pouvoir à résoudre son désarroi.

  • J'agis avec justesse,  Parentalité

    Transformer la « bêtise » en expérience

    Une expérience ou une bêtise ?

    Un enfant ne fait pas de bêtises.
    Il expérimente, il découvre.

    Si son action me dérange, je lui permets de faire une expérience similaire dans un contexte qui me convient, par exemple le sable me conviendra davantage que la farine de châtaignes pour transvaser.

    Sans paroles jugeantes ou humiliantes, je range et nettoie et selon son âge et sa compréhension de la situation je l'invite à participer.

    De mon côté, j'affine mon discernement : quel est le matériel qui est important pour moi au point que je choisisse de stopper l’expérience...

    S'il fait délibérément une action qu'il sait que je n’accepte pas comme mettre les pieds sur la table pendant le repas ou jeter de la nourriture au sol, il me tend probablement une perche pour décharger des émotions refoulées.
    Je fais un "oh non, enlève ce pied de là" caricatural, je feins l'agacement, s'il rit c'est gagné ! Il va surement recommencer et rire de plus bel à mon faux agacement. Il décharge par le rire.
    Il est possible qu'il ait senti au préalable que je souhaitais le contrôler.

    cf. "Développer le lien parents-enfants par le jeu" de Solter.

    Je m'interroge sur ce qui me dérange sincèrement, sur ce qui me dérange par peur du regard des autres ou par mimétisme de mon éducation.