Le choix de ne pas corriger à l’oral comme à l’écrit
Anaël, 5 ans, nous demande de lui épeler des mots chaque jour.
Pour l’instant il en a mémorisé deux : son prénom et Ami !
J’ai remarqué que ses S et ses 1 ne sont pas tracés correctement.
Je lui ai posé la question « Si je vois des chiffres ou des lettres qui ne sont pas tracés correctement, je te le dis ou non ? »
Sa réponse est très claire : « Non ! »
C’est dans un livre de John Holt « Les apprentissages autonomes » que j’ai lu la première fois cette idée de ne pas corriger les enfants s’ils ne le demandent pas.
Cela m’a paru évident !
Nous avons choisi de ne pas corriger à l’oral notre fils et nous ne le faisons toujours pas !
Ses conjugaisons inventées me font sourire « il faut que tu voises ! »
Irresponsabilité ou confiance illimitée ?
Ses capacités à s’exprimer sont bien avancées et son attrait pour la langue était très précoce.
Nous sommes en totale confiance, à l’usage, il adoptera la conjugaison correcte, tout comme il écrira ses S et ses 1 à l’endroit.
C’est en parlant, écrivant, lisant qu’il apprend la norme écrite et orale.